Quiconque s’intéresse au mythe du « Che » et souhaite confronter son imaginaire à la réalité des faits rapportés par Jon Lee Anderson doit lire « Che, une vie révolutionnaire », même si cet imposant ouvrage ne répond pas à toutes nos attentes, que nous soyons fans de « romans graphiques » ou d’Histoire…
En 2019, Miegeville publiait ESTOUEST, bel album qui mêlait hardiment « nouvelle chanson française », entre Dominique A et Benjamin Biolay, esprit Rock et modernité. A l’occasion de la sortie d’un nouveau clip le Toulousain nous parle des musiques qu’il aime.
Imaginez que Bowie et Freddy Mercury sont encore vivants, et lancez-vous dans une valse funky spatialo-robotique pailletée avec synthés et saxos, sur l’incroyable RAZZMATAZZ de iDKHOW, un groupe qui vous veut énormément de bien.
L’un des albums qui revient le plus régulièrement dans les listes de fin d’année en ce mois de décembre est le Punisher de Phoebe Bridgers. Et ce n’est que justice, tant la jeune femme s’élève avec ce disque au-dessus de ses consœurs de l’indie folk / rock.
Christophe Honoré est-il un cinéaste important ? Voilà une question qui se pose vue la raréfaction des véritables auteurs dans le cinéma français. Si l’on a tendance à hésiter au moment d’y répondre, l’essai Christophe Honoré – les Corps Libérés permet d’y voir un peu plus clair dans une œuvre protéiforme.
Il est facile de critiquer la Valla (l’Autre Côté) pour son scénario largement bâclé et son manque de moyens. Cela ne devrait pas nous empêcher de souligner la pertinence de sa critique de la dérive fascisante de nos sociétés, ni, surtout, sa lucidité quant à un deuil jamais fait en Espagne vis-à-vis du franquisme.
Grâce au superbe graphisme atypique de David B., mais aussi à un scénario qui apporte des éléments importants à la compréhension de l’univers du Donjon, tout en dégageant une émotion inédite, Réveille-toi et meurs se place d’emblée parmi les plus grandes réussites de Sfar et Trondheim.
Malgré sa distribution haut de gamme (Nicole Kidman, Hugh Grant…) et son positionnement de mini-série de prestige, The Undoing se réduit rapidement à un thriller convenu qui reste précautionneusement dans les sentiers battus. Dommage.
Dans cette seconde partie de notre interview de Michael J. Sheehy, on continue à explorer sa trajectoire musicale, ses galères passées en tant qu’artiste solo, jusqu’à sa récente renaissance. Et surtout on parle du présent. Et de l’avenir.
Une surprenante série espagnole, Los Favoritos de Midas (Coup pour Coup en français), inspirée par une idée de Jack London, nous offre une histoire captivante qui, derrière une fausse apparence de thriller, parle très bien de l’état de nos sociétés en 2020.