[Netflix] Le Goût de la Haine : notre monde en pleine désagrégation
Après son remarquable la Communion, Jan Komasa revient déjà avec une autre description au rasoir de la société polonaise et de ses dérives, pas si loin des nôtres.
Après son remarquable la Communion, Jan Komasa revient déjà avec une autre description au rasoir de la société polonaise et de ses dérives, pas si loin des nôtres.
Peut-être parce qu’elle venait dans la foulée du succès de Big Little Lies, la mini-série Little Fires Everywhere n’a pas encore reçu l’attention qu’elle mérite, du fait de la complexité de la vision familiale et sociétale qu’elle propose.
Ou comment une autrice américaine, encore inconnue chez nous, nous offre 250 pages de rires, de larmes, d’indignation et de réflexion sur ce sujet aussi banal qu’extraordinaire qu’est la grossesse. Indispensable.
Passé inaperçu à sa sortie en 2018, Love Songs, le premier album autoproduit de Inflatable Dead Horse ressort en 2020 sur We Are Unique Records et dévoile une rare splendeur électrique. La découverte d’un futur artiste / groupe majeur ?
Qui ira voir l’Infirmière en espérant un thriller sera certainement déçu, alors que Fukada nous propose une nouvelle tragédie sociale mise en scène avec une précision époustouflante.
A l’heure où de grands journaux états-uniens renoncent au dessin satirique dans leurs pages pour n’offenser personne, réjouissons-nous d’avoir encore Willem pour nous horrifier et nous faire rire : la dernière compilation de ses dessins, Les Imbuvables, pourrait s’appeler « Les (Dessins) Immanquables ».
Pas de baisse de régime pour Umbrella Academy, cette série malade qui nous parle de paradoxes temporels, de l’impossibilité de la famille et de la cruauté des traumas, et dont la conclusion ne saurait être que cette affirmation désabusée d’un des personnages : »Love hurts! ».
Daniel Blumberg poursuit avec succès, avec On&On, son second album, la construction d’une œuvre unique dans le Rock, entre tradition indie, improvisation dissonante et concepts récurrents.
A la recherche du polar scandinave perdu, nous tombons sur Jørn Lier Horste et nous nous retrouvons un peu déçus devant l’application sans imagination des recettes habituelles…
Triomphe des plus qu’excellents TH da Freak pour la troisième soirée Take Me (A)out organisée sur la terrasse du Trabendo : TH et sa bande ont fait une nouvelle fois la preuve de leur talent, de leur classe et de leur… sens de l’humour !