On connaît et on admire la vitalité et la rudesse du cinéma roumain, et Tigresse en est encore un bel exemple, même si Andrei Tănase, pour son premier long-métrage préfère une approche plus mesurée, plus subtile pour son beau portrait de femme en pleine crise.
Le jeune cinéma argentin ne cessera donc jamais de nous étonner : Almamula voit Torales marcher sur les traces de Weerasethakul, mais avec un propos plus critique et une forme plus sensuelle qui changent finalement tout. Magnifique.
Second album majeur pour les chouchous de l’indie pop néerlandaise : plus ambitieux, plus complexe, mais toujours aussi bienveillant, Still Willing confirme l’importance de Personal Trainer sur la scène mondiale actuelle.
Rétrospective des années 60 vues par le petit bout de la lorgnette, c’est-à-dire nos goûts personnels plutôt que les impositions de « l’Histoire ». 1966, c’est Revolver, le virage « psyché » des Fab Four, l’album qui va tout changer.
Annoncé comme le dernier album de l’extraordinaire groupe que fut et est encore X, malheureusement trop méconnu, Smoke & Fiction montre que les Angelenos n’ont rien perdu de leur talent et de leur énergie. Un bel adieu, et un grand merci de notre part !
Gros succès des ventes de l’été, Le nid du coucou, le dernier polar de Camilla Läckberg est dévoile un univers riche et complexe, dépassant le simple décor d’une enquête policière.
Débutée par un véritable uppercut au foie, quand Park Chan Wook filme la chute de Saïgon, The Sympathizer ne se maintient pas toujours à une telle hauteur, mais reste une série exemplaire offrant une vision alternative de la Guerre du Vietnam.
A la différence de son prédécesseur, Red Mile est un album qui nous veut du bien : Zach Choy et son Crack Cloud s’interrogent plus que jamais sur le sens de l’existence, mais soignent leur goût pour l’expérimentation en faisant toujours en sorte que nous nous sentions les bienvenus.
Adaptation en BD d’un roman du même titre, Putzi offre une perspective nouvelle, et assez troublante, sur le jeune Hitler et son ascension jusqu’à la tête de l’Allemagne. Il n’est malheureusement pas certain que la concision de cette version rende totalement honneur à un sujet aussi riche.
Maxxxine, sequel de X, du même Ti West, est-il un bon film ? Sans doute pas ! C’est pourtant un grand moment de plaisir pour les fans que nous sommes du cinéma de Brian De Palma et John Carpenter, particulièrement au cours des années 80.