Sixième album de The Vaccines seulement en près de 15 ans, Pick-Up Full of Pink Carnations est plus homogène que ces prédécesseurs, plus directement empreint des doutes de Justin Hayward-Young, désormais seul maître à bord.
Visiblement inspiré par les attentats en France de 2015 et 2016, The Golden Hour est une série néerlandaise qui réussit à bien recréer l’angoisse des victimes de ces actes odieux, mais qui se plante à cause d’un scénario franchement mal écrit.
S’il y a un genre dans le Rock US qui ne fait guère recette en France, c’est bien celui de l’Americana, surtout sur son versant le plus « classic rock ». C’est clairement injuste par rapport au talent d’un Israel Nash, par exemple, qui a publié son septième album en 2023 et joue à Paris ce mois-ci…
Adaptation britannique d’un roman plutôt bas de gamme du stakhanoviste du polar populaire, Harlan Coben, Double Piège (Fool Me Once) arrive à nous intéresser grâce au talent de ses interprètes, une caractéristique habituelle de la télévision britannique.
Sur un sujet délirant qui peut partir potentiellement dans tout un tas de directions – et qui le fait ! – Robbie se révèle une BD profondément originale, même si la créativité tout azimut qui la gouverne pourra rebuter certains lecteurs !
Cela fait un moment qu’on entend parler de Sprints, groupe dublinois qui aurait dû profiter de la vague créée par la célébrité de leurs collègues de Fontaines DC ou The Murder Capital. Il aura pourtant fallu attendre 5 ans avant de pouvoir écouter leur – énorme – premier album : l’attente n’aura pas été vaine !
On revient sur ce fameux crash dans les Andes et sur l’incroyable épreuve par laquelle passèrent les survivants. Sauf que le Cercle des neiges, dont on attendait rien de mieux que de ses prédécesseurs, s’avère un film remarquable…
Trunks, supergroupe rennais, nous revient après une décennie de silence, avec we dust, un album à la fois frémissant et puissant, qui démontre superbement que l’on peut-être délicat sans rien sacrifier de son goût pour l’expérimentation.
Olivier Marchal, avec la délicatesse qu’on lui connaît, a co-créé Pax Massilia, la dernière série « populaire » de chez Netflix. La bonne nouvelle, c’est que c’est moins catastrophique que ce que l’on pouvait redouter. La mauvaise, c’est que c’est toujours rempli de clichés que les amoureux de la belle ville de Marseille jugeront évidemment insupportables…
Même en aimant bien le cinéma de Sofia Coppola (ce qui est notre cas, en général), il est difficile de sauver quoi que ce soit de cet ennuyeux Priscilla, qui prend un sujet en or… et n’en fait absolument rien !