Etonnant retour vers la musique des sixties, One Of a Kind, le premier album du duo britannique William Turner et Georgie Fuller, évite tous les obstacles de la nostalgie grâce à un premier degré joyeux et littéralement emballant !
Rétrospective des années 60 vues par le petit bout de la lorgnette, c’est-à-dire nos goûts personnels plutôt que les impositions de « l’Histoire ». Fin 1967, Songs of Leonard Cohen est un album totalement à contre-courant par rapport à tous les autres chefs d’œuvre produits cette année-là. Et pourtant…
Nous avons passé une remarquable soirée hier soir avec King Hannah, sans savoir forcément expliquer par des mots pourquoi leur musique nous a saisis. Et inspirés. On appelle ça la magie, non ?
On pourrait croire a priori que Kaos allait reprendre l’approche iconoclaste et hilarante des Monty Pythons vis à vis de la foi et de la politique, mais la série de Charlie Covell trouve sa propre voie, pas si loin de la vraie tragédie grecque. Une réussite inattendue.
Moins de quatre ans après la parution du second volume de ses Archives – un exploit ! – le Loner nous propose un troisième coffret, gargantuesque cette fois, avec 17 CDs, couvrant les années 1976 à 1987, c’est-à-dire une période qui a vu se succéder un sursaut de créativité « sous influence punk » et le début d’une errance créative qui allait durer…
Dénonciation imparable de l’horreur de la dictature iranienne, Tatami est également un beau film sur le judo, sport peu souvent mis en valeur au cinéma. Et s’avère donc une double réussite.
On attendait avec impatience le retour à Paris de Crack Cloud, deux ans après leur performance au Trabendo, et on n’a pas été déçus : démontrant une maturité et une maîtrise impressionnante, les Canadiens ont littéralement enchanté notre soirée…
En démontant minutieusement et clairement les mécanismes de l’emprise au sein du couple, Tu n’auras pas mon silence fait œuvre d’utilité publique. Mais s’avère également un remarquable thriller psychologique.
Sous l’apparence d’un thriller, ou plutôt d’une double enquête sur des meurtres de femmes retrouvées dans un lac de Baltimore, Lady In The Lake dresse un portrait à charge de la société raciste et machiste des années 60. Une mini-série salutaire pour ne pas oublier le chemin parcouru.
Pauvre Meuf ! est un livre remarquable, mettant clairement à jour les mécanismes conduisant à la « destruction » d’une personne, confrontée en permanence à des comportements dévalorisants ou prédateurs. Et ceci sans aucun misérabilisme, mais avec beaucoup d’empathie.