Cécile Séraud – Shoden : un disque néo-classique nimbé de mystère
En matière de e néo-classique, on retiendra par les révélations de 2020, « Shoden », un album pour découvrir l’univers délicat et racé de la pianiste lorientaise Cécile Séraud.
En matière de e néo-classique, on retiendra par les révélations de 2020, « Shoden », un album pour découvrir l’univers délicat et racé de la pianiste lorientaise Cécile Séraud.
A la faveur de la sortie en septembre de leur 12e album, Transience Of Life, remontons avec Jennifer Charles et Oren Bloedow le chemin du voyage intérieur et musical d’Elysian Fields sans jamais laisser le mystère se diluer totalement. Rencontre donc…
Avec Vie Etrange, cet album composé presque malgré lui lors du premier confinement, Dominique A reprend les mêmes chemins empruntés sur La Musique/ La Matière pour une suite de chansons indispensables, émouvantes et pudiques. Une immense réussite !
Avec « Fleurs plantées par Philippe », on comprend pourquoi Dominique A a tellement aimé le groupe Marc Seberg et son leader Philippe Pascal, pourquoi à sa façon si singulière, il en poursuit l’expérience entre geste littéraire et rock, entre maturité et fébrilité.
Elvis Perkins signe avec Creation Myths un grand disque réactionnaire, recroquevillé sur ses acquis, le regard planté dans le rétroviseur et d’un Psyché Folk opiacé. Un disque qui s’apprivoise mais qui s’avère au final passionnant et tout simplement brillant.
Le trio Shabason, Krgovich & Harris signe un des plus beaux disques de 2020 avec le brillant Philadelphia, hésitant en permanence entre expérimentation, jazz et rêveries Pop. Un style qui ne dénoterait pas chez David Sylvian. Un album à la fois brumeux et lumineux.
In And Out Of The Light, le nouveau disque de The Apartments n’est pas une étape nouvelle vers le retour à la vie, c’est autre chose, un temps suspendu en pointillés entre mémoire trop tenace et avenir incertain.
Vous ne connaissez peut-être pas le travail du malaisien Euseng Seto alias Flica. Tapsskog, cet EP numérique est une invitation à récupérer votre retard et à réparer cette erreur de goût. Flica n’a rien à envier aux compositions d’Akira Kosemura ou encore d’Haruka Nakamura.
Peter Broderick sort un album surprise, surprise c’est certain tant les compositions de l’américain semblent métamorphosées. Là où il nous englobait souvent dans un spleen doucereux, il verse sur Blackberry dans un Folk juvénile presqu’hilare qui n’oublie pas de nous émouvoir.
I Like Trains raconte encore et toujours l’Angleterre en souffrance, entre crainte du lendemain et rejet de l’autre, ce corps étranger qui cherche à parasiter la conscience et l’identité. Avec Kompromat, ils se réinventent dans une hargne toute actuelle.