David Chalmin – Continuum Ou Ici du chaos
Après La Terre Invisible sortie l’année dernière sous son seul nom, David Chalmin revient avec Continuum, un Ep qui vient prolonger les méandres étranges de son univers.
Après La Terre Invisible sortie l’année dernière sous son seul nom, David Chalmin revient avec Continuum, un Ep qui vient prolonger les méandres étranges de son univers.
Les frères Eno se réunissent encore une fois autour de Mixing Colours, un album miraculeux comme enfermé dans une sphère temporelle, conjuguant le présent au mode Satie et un futur flou au savant dosage d’un bourdon troublant.
On est toujours ravi d’avoir des nouvelles musicales d’Angèle David-Guillou alias Klima que l’on a croisé sur les disques de Feu Piano Magic. Avec cet EP Sans Mouvement, elle impose un autre temps, celui d’une vertu à trouver dans l’immobilité d’un corps.
Après la disparition brutale du compositeur islandais Johann Johannsson en 2018, il avait bien fallu se rendre à l’évidence qu’avec lui s’était éteint l’espoir de voir sa discographie s’étoffer. Last And First Men, oeuvre posthume vient contredire avec pertinence cette constatation.
Avec une belle nonchalance ou un je ne sais quoi d’élégance rare, Damien Jurado continue de sortir des disques grandioses et modestes, et ce ne sera pas ce What’s New, Tomboy? qui viendra rompre cette belle habitude.
Kael Smith alias Mute Forest signe avec Riderstorm un disque difficile à classer comme un chaînon manquant possible entre le David Sylvian de The Secret Of The Beehive et le meilleur de Gravenhurst. Un objet singulier et diablement attachant.
Certains disques s’installent dans un entre-deux, un petit quelque chose d’exaltation et de déception comme A Temporary Soothing, second disque de la norvégienne Siv Jakobsen. On aimerait entendre plus du charme des pays nordiques dans cette Pop au goût de déjà entendu.
Seabuckthorn continue d’explorer un espace parallèle aidé de sa seule guitare. Sur Through A Vulnerable Occur, il est rejoint par le clarinettiste Gareth Davis. A eux-deux, ils entretiennent un dialogue taiseux avec la photographe australienne Sophie Gabrielle.
Avec Cerc, Artùs poursuit une exploration d’une terre entre folklore et modernité. Le groupe nous transporte dans un voyage immobile au fond de ténèbres, au milieu d’un chaos toujours plus profond.
Avec Farewell To All We Know, l’anglais Matt Elliott nous offre une oeuvre décharnée, à l’os. Une immense réussite pour une discographie déjà parsemée d’œuvres majeures.