Jan Bang – Reading The Air : Etre un mirage
Le norvégien Jan Bang sort son disque le « plus pop » à ce jour avec le sublime Reading The Air qui ressemble à s’y méprendre à un mirage, celui d’un David Sylvian revenu au format chanson.
Le norvégien Jan Bang sort son disque le « plus pop » à ce jour avec le sublime Reading The Air qui ressemble à s’y méprendre à un mirage, celui d’un David Sylvian revenu au format chanson.
Pour la première fois de sa carrière jusqu’ici lumineuse, Emil Svanängen alias Loney Dear commet avec All Things Go un disque qui est une demie déception par son absence de prise de risque et par un goût trop prononcé pour la facilité.
Avec Brûlée, le second chapitre de son projet Cabane, le belge Thomas Jean Henri exprime encore un peu plus le bouleversement d’une vie dans ses infimes tremblements. Ames sensibles ne pas s’abstenir.
Le pianiste américain Bruce Brubaker a sorti Eno Piano, des interprétations toute en subtilités et en innovations discrètes du créateur de Music For Airports. Il nous raconte comment cette rencontre avec la musique du britannique s’est produite.
Tim Smith, l’ancien leader de Midlake, sort de son silence avec Harp, son nouveau projet. Par sa beauté et son instantanéité, Albion est peut-être bien tout simplement le disque Pop de l’année 2023.
L’italien exilé à Toronto Daniel Colussi devrait ravir les fans du Destroyer période Kaputt avec ses chansons Pop foutraques. Eight Waves In Search Of An Ocean, ce quatrième album de Fortunato Durutti Marinetti batifole allègrement entre l’atonalité de la voix et le kitsch assumé des compositions.
La hongroise Adela Mede signe avec Ne Lépj a Virágra un second disque absolument inclassable entre avant Folk et expérimentations sonores. Les pièces à découvrir s’appuient sur son chant pour une expérience étrange.
Sous l’influence de l’école Laurel Canyon, la californienne Kacey Johansing signe un quatrième album, Year Away qui dépasse le seul exercice de style entre contemplation et confession.
Les productions de l’anglaise Virginia Astley sont aussi rares qu’elles sont précieuses. The Singing Places, cette pièce instrumentale de près de trente minutes nous transporte dans un ailleurs incertain avec un délice que l’on ne peut refuser.
L’américain James Wallace, par le biais de son projet Skyway Man, nous transporte pour la troisième fois dans les nuages avec ce Flight Of The Long Distance Healer, un disque lumineux et plein de ses recherches, touffu et ardent.