Kacey Johansing – Year Away : une pop aux harmonies somptueuses
Sous l’influence de l’école Laurel Canyon, la californienne Kacey Johansing signe un quatrième album, Year Away qui dépasse le seul exercice de style entre contemplation et confession.
Sous l’influence de l’école Laurel Canyon, la californienne Kacey Johansing signe un quatrième album, Year Away qui dépasse le seul exercice de style entre contemplation et confession.
Les productions de l’anglaise Virginia Astley sont aussi rares qu’elles sont précieuses. The Singing Places, cette pièce instrumentale de près de trente minutes nous transporte dans un ailleurs incertain avec un délice que l’on ne peut refuser.
L’américain James Wallace, par le biais de son projet Skyway Man, nous transporte pour la troisième fois dans les nuages avec ce Flight Of The Long Distance Healer, un disque lumineux et plein de ses recherches, touffu et ardent.
Chaque nouvelle création du compositeur estonien Arvo Pärt est toujours en soi un évènement. Tractus, une œuvre à mi-chemin entre ses travaux pour des chœurs et des orchestres à cordes, travaille ce thème de la résilience et du regard à l’intérieur de soi pour mieux se libérer de son passé.
Derrière l’alias d’Old Fire se cache un certain John Mark Lapham qui, à travers ce projet met au centre de la composition la notion de collaboration comme une auberge espagnole ouverte aux 4 vents, Iterations, le troisième album de l’américain poursuit dans cette voie.
On avait laissé un Zach Condon en proie aux doutes, un brin maladif et mal en point avec son Gallipoli (2019) qui paradoxalement nous réconciliait avec la musique de l’américain. Avec Hadsel, son sixième album, il retrouve toute la splendeur d’antan avec un je ne sais quoi de renouvellement.
Les albums de deuil sont toujours de grands disques, Goodnight Summerland, second volet de la discographie de la canadienne Helena Deland est une oeuvre magnifique, poignante et sachant toujours mettre à distance toute forme d’impudeur.
Beharie, son nom vous est inconnu pour l’instant mais après l’écoute de son premier album, Are You There Boy ? vous ne jurerez plus que par lui, ce lointain cousin du nord d’un Frank Ocean ou d’un Thomas Dybdhal. Ce disque est tout bonnement imparable.
Le pianiste américain Bruce Brubaker s’empare de certaines des œuvres de Brian Eno pour les dénuder et en faire sortir toute leur force d’attraction.
On pensait les Américains de The American Analog Set définitivement aux abonnés absents. 18 ans après leur mise en sommeil, ils signent avec ce retour l’un de leurs meilleurs albums. Un peu comme s’ils reprenaient les choses là où ils les avaient laissées.