Manchester Music City 1976-1996, de John Robb
Nombre de villes sont un berceau d’un son incomparable, rapidement identifiable, ou sont le lieu de naissance de tellement de fameux groupes que l’évocation de […]
Nombre de villes sont un berceau d’un son incomparable, rapidement identifiable, ou sont le lieu de naissance de tellement de fameux groupes que l’évocation de […]
L’humour juif cher à Roth et Allen prend depuis quelques années des couleurs tricolores grâce à Frédéric Chouraki, qui transforme ici une fête traditionnelle dans une famille juive parisienne en jeu de massacre socio-religieux absolument loufoque et hilarant.
Graff s’approche désormais des grands noms de la littérature ironique, tous les Topor, Perec et autres délires oulipiens. L’ironie et le dérisoire, mais qui interrogent, et terrorisent simplement, sûrement.
Biberonné à Prefab Sprout et à l’indécision, le héros de William Pierre, casse-tête au cerveau et Ipod aux oreilles, c’est un peu chacun de nous.
Un journaliste scientifique insère les questionnements génétiques du 21ème siècle dans une fiction surréaliste et mordante.
En tuant progressivement son personnage fétiche, Philip Roth réussit un impeccable roman sur la vieillesse et son naufrage intellectuel et sexuel, tout en restant toujours aussi élégant et puissant.
Pas totalement nostalgiques, toujours empreintes d’humour, les mémoires du jeune Milan se lisent très agréablement, et donnent presque envie de tenter soi-même cet exercice de style frais, simple. Un régal.
Grand roman sur le vide, sur la culpabilité, sur le désespoir, mais aussi sur l’envie de l’oubli et le besoin d’amour, Des hommes, en évoquant un conflit très peu étudié dans la fiction française, est un livre rare et indispensable à plus d’un titre.
Paru en 2001, à l’époque où Anna Gavalda n’avait pas encore de trop fortes prétentions littéraires et s’en tenait au charme désuet et sympathique qui faisait la force de ses premières nouvelles, l’échappée belle est un roman Herta, en somme, mais qui a le mérite de ne pas se prendre pour ce qu’il n’est pas.
Humour et grosse dérision, clichés, détails drôles, et grands principes sur l’amour, Franck Ruzé a peaufiné un petit délice, même si parfois trop léger, mais à mettre entre toutes les mains.