En réunissant trois groupes aussi différents que talentueux, le Pitchfork Festival signe un coup de maître. Une ode à la musique déchaînée, joueuse et passionnée, où il n’y aura pas eu besoin d’attendre le plat principal pour se régaler.
Grâce à leur leader-chanteur-danseur emblématique, Future Islands a autant pour ravir les oreilles que les yeux du public de l’Olympia.
Seule la formation islandaise pouvait remplir deux fois la salle de la Villette autour d’une musique furieuse et contemplative. Une tournée anniversaire qui ne verse pas dans la facilité et ne nous ramène non pas à nos 20 ans, mais à un monde qui côtoie les étoiles.
alt-J, l’un des groupes phares des années 2010 revient avec un nouvel album qui baigne plus dans les tendres années 90. Toujours aussi peu avare en expérimentation, le trio n’en oublie pas la candeur et la chaleur des compositions qui ont fait son succès.
Damon Albarn nous offre un nouveau petit bijou de mélancolie et de douceur. Confirmant un talent sans borne, l’auteur-compositeur s’amuse à brouiller les pistes et dresse un panorama surprenant de la Terre de glace, bien loin des habituels Sigur Ros ou Bjork.
Sans jamais mettre de côté son amour pour les mélodies bien ficelées, le groupe australien Pond perd définitivement son identité rock pour s’amuser dans un registre plus pop voir même disco. Une complaisance dans un style rétro qui trahit en partie l’ADN du groupe…
José González revient explorer ses propres racines, à la fois musicales comme génétiques. l interroge celle de l’humanité toute entière dans ce qu’elle a de plus complexe et de plus inné, à l’image des lignes de guitare qui composent tout l’album.
En naviguant sur des eaux beaucoup plus calmes, le duo Justin Vernon et Aaron Dessner se fait avant tout un petit plaisir et se permet de rameuter des featurings vocaux dans une ambiance très « Retrouvailles au coin du feu »
Jungle fait souffler un vent de fraicheur sur la soul et la funk. Avec leur troisième opus, ils innovent autant qu’ils plongent plus profond dans l’hommage a une époque et un style de musique qui nous ramènent au son Motown.
Quand la moitié de The Dø se lance dans un concept d’artiste virtuel, on se doute forcément que le résultat ne peut être que bon. Et en digne successeur d’un fameux duo casqué, S+C+A+R+R veut lui aussi nous faire danser le temps d’un été emprunt de mélancolie.