« Monsieur Apothéoz » : la déveine dans l’ADN
Entre comédie romantique et thriller poétique, Monsieur Apothéoz, malgré une très bonne impression de départ, nous laisse quelque peu sur notre faim. C’est vraiment pas de chance !
Entre comédie romantique et thriller poétique, Monsieur Apothéoz, malgré une très bonne impression de départ, nous laisse quelque peu sur notre faim. C’est vraiment pas de chance !
Zozo c’est un peu le jumeau maléfique de Bozo le clown. Imaginez le sinistre Pennywise de Stephen King s’introduisant dans l’univers de Vuillemin, avec un gros nez hypersexué pour une orgie de gags bien saignants. Âmes sensibles (et consensuelles) s’abstenir !
La première partie de Mégafauna n’était donc que le lancement de la fusée. Avec ce Livre des délices et des infortunes, on assiste à la mise sur orbite d’une fabuleuse épopée uchronique qui vient orner avec maestria notre voûte étoilée.
Hey boomer ! Si tu ne vas pas vers le webtoon, le webtoon viendra à toi ! Ce manga « online » purement hexagonal s’est revêtu de papier pour mieux nous séduire, et à bon escient. Cette production cocasse, absolument irrésistible, est peut-être la meilleure surprise de ce début d’année.
Ce roman raconte un voyage vers le sud, vers Venise, à la recherche d’un mystérieux tableau, entre rêve et réalité, dans un monde singulier où les chats sourient, où la Vierge Marie cache ses tatouages…
Si Cardon devait commenter la vie politique française actuelle, exprimerait-il toujours son ras le bol ? Assurément, oui, et d’ailleurs cette anthologie regroupant sa production des seventies nous démontre que si tout a changé, rien n’a changé…
Dans cet hommage cauchemardesque au maître de la littérature d’horreur, la réalité affronte la folie sur un champ de bataille fantasmagorique, et un art pictural surchargé de démons communique à plein avec le neuvième art.
Des amies de lycée unies par un secret inavouable, tel est le pitch de ce thriller intimiste, qui tout en s’inscrivant dans la défense de la cause féministe, se révèle comme le miroir inversé d’une certaine culture patriarcale, dans ses pires clichés. Dommage.
Pourquoi les plus belles histoires d’amour sont-elles toujours les plus tragiques ? Le célèbre conte oriental de Majnoun et Leïla est ici transcendé graphiquement avec brio par Yann Damezin, mais également reformulé avec une audace narrative pour le moins inattendue.
Avec ce gracieux récit de fantasy, les auteur.e.s nous invitent à une escapade dans le Londres des années 60, où les fées s’immiscent dans le mouvement hippie pour mieux réenchanter le monde. Non sans semer un certain trouble…