En 1995, Bowie prophétise le nouveau millénaire dans les entrailles d’une enfant, intimide Trent Reznor et se remet (enfin) à l’art. Entre Cluedo cyberpunk, bande-son pour David Lynch et trilogie avortée avec Eno, 1. Outside est un album radical, exigeant, majestueux et injustement négligé par la postérité.
On prend les mêmes et on remet le couvert avec quadruple supplément de teubs en façade, pour un résultat prévisible… mais pas seulement. Si sa sortie en 1991 n’a pas rassasié les fans, la seconde fournée de la Machine de Fer-blanc est plus digeste que celle qui la précéda.
Vous pensiez avoir subi le pire avec Tonight ? Il vous faut de toute urgence (ré-)écouter Never Let Me Down. En 1987, Bowie fait rapper Mickey Rourke et recrute Peter Frampton en lieu et place de Mick Ronson. Le craquage de slibard est total et la bouse est copieuse. Gare aux éclaboussures.
L’opportunité de converser avec l’inarrêtable Jim Jones était trop alléchante pour être déclinée. Pour ne rien gâcher, le personnage se révèle aussi fascinant que sa musique.
Rapport d’une première sortie à Petit Bain, dont l’absence de bassin chloré une déception. Fort heureusement, il s’y joua un concert mémorable qui compensa toute frustration natatoire.
Le plus punk des Guns N’ Roses démontre que la rime entre prétention et ambition est toujours trompeuse, et prouve que sa carrure de troubadour américain est taillée pour durer.
Le problème, quand on se fait rare, c’est que chaque sortie est attendue au tournant. God Games est ambitieux, exigeant, âpre et tendre à la fois, et s’impose instantanément comme un nouveau geste radical des Kills.
Plus concis que Darkfighter, son prédécesseur paru en juin, Lightbringer est aussi plus ambitieux, audacieux et affranchi des contraintes formelles. Rival Sons prouvent que le respect d’un lignage rock passe avant tout par une grande exigence dans l’écriture des chansons.
Ni horrible ni enthousiasmant, ni surprenant ni subtil, Hackney Diamonds est un album des Stones en 2023. Les détracteurs détracteront, les fans célébreront et les stades du monde entier se rempliront.
Avis aux amateurs de punk saignant et de hard rock à bière : Ne ratez surtout pas The Baboon Show sur scène dans nos contrées durant les prochains jours. Si le nom vous est inconnu, il est encore temps de rattraper leur dernier opus, sorti en tout début d’année.