« Great Freedom » de Sebastian Meise : I want to break free
À travers le sort et la répression des homosexuels dans l’Allemagne de l’après-guerre, Sebastian Meise livre avec Great Freedom une ode, âpre et bouleversante, à la liberté d’aimer.
À travers le sort et la répression des homosexuels dans l’Allemagne de l’après-guerre, Sebastian Meise livre avec Great Freedom une ode, âpre et bouleversante, à la liberté d’aimer.
Thierry de Peretti signe un film-enquête intéressant et méticuleux, mais qui ne ne dégage rien. Auquel il manque un souffle à la Gavras, et une vraie envie de cinéma.
Sans esbroufe dans ses effets et dans sa forme, The innocents finit par souffrir de cet aspect hyper-maîtrisé, comme empêché par sa propre virtuosité.
Un monde frappe fort dans l’observation sans pathos d’une jeune fratrie confrontée à des bouleversements tant communs (le harcèlement scolaire) que profondément intimes. Mais le film finit pourtant par s’enfermer dans une vision quasi théorique de ce qu’il entend évoquer.
Mike Mills signe, entre récit initiatique et road movie familial, un joli film sensible à la patine arty, mais dont le propos a du mal à dépasser la petite friandise d’apprentissage existentielle et parentale.
À l’occasion de sa sortie en Blu-ray collector, retour sur l’un des chefs-d’œuvre maudits de William Friedkin, le sulfureux Cruising qui voit Al Pacino enquêter dans le milieu gay SM underground new-yorkais. Un must pour spectateurs avertis, moite et ambigu à souhait.
Joel Coen n’offre qu’une relecture plate, sans substance ni fureur, du drame de Shakespeare enrobée dans un bel écrin design convoquant à la fois le fantôme d’Orson Welles et les figures de l’expressionnisme allemand.
Pas question ici de tout dire, de tout raconter Lady Di, ni de tendre vers le faste de The crown. Pablo Larraín va plutôt à l’os, scrute Diana en lutte contre ses démons et décidée, enfin, à s’affranchir d’un establishment figé et ultra codifié.
Lamb se nourrit d’autant de silences que de mystères, de beautés rudes que de confrontation entre l’Homme et la nature dont il croit pouvoir triompher. Si la trame scénaristique a malheureusement tendance à s’étirer inutilement, il n’en reste pas moins que Lamb fait son petit effet.
Le nouveau film d’Antoine Barraud, après le singulier Le dos rouge, est assez troublant au début. Puis ce trouble s’étiole progressivement pour ne laisser, dans son dernier tiers, qu’une sorte de laborieuse explication de texte ne s’embarrassant guère de subtilités. Frustrant.