« Ema » de Pablo Larraín : fire walks with me
Pablo Larraín signe un portrait de jeune fille (en feu) phagocyté par une recherche constante d’élégance visuelle, un montage épars et des personnages auxquels on s’attache peu.
Pablo Larraín signe un portrait de jeune fille (en feu) phagocyté par une recherche constante d’élégance visuelle, un montage épars et des personnages auxquels on s’attache peu.
Jean-Charles Hue s’en est allé à Tijuana filmer Paul Anderson (Peaky blinders) en ex marine junkie. Entre réalité sordide et poésie de la déchéance, Tijuana Bible se casse souvent la gueule pour, toujours, se relever du mieux qu’il peut.
Crash, le chef-d’œuvre cul(te) et controversé de David Cronenberg, ressort aujourd’hui en version restaurée 4K. À découvrir, à revoir ou à re-revoir pour celles et ceux raffolant d’expériences hors norme.
Comme toujours, Marco Berger n’a pas son pareil pour filmer la montée d’un désir à la fois réprimé et évident, orchestrant une magnifique confusion des sentiments portée par deux acteurs parfaits de charme et de simplicité.
Le quotidien pas rose de femmes pas épargnées par la société (et par les hommes) : Filles de joie, à force de crouler sous des penchants misérabilistes et autres velléités revendicatives maladroites, finit surtout par ne pas épargner le spectateur.
Pour son deuxième long métrage, Jessica Palud adapte un roman de Serge Joncour pour en faire un film à l’os, sorte de drame intimiste déjà vu qui ne s’embarrasse ni de psychologie ni de glamour.
Après le réussi Goodnight mommy en 2015, Veronika Franz et Severin Fiala reviennent avec une sorte de film d’épouvante psychologique à moitié convaincant.
Prévu initialement au cinéma le 25 mars dernier, The room, comme tant d’autres films face au confinement, bénéficie aujourd’hui d’une sortie VOD. Une fable noire et intéressante sur la tangibilité de nos désirs, et le désenchantement qui va avec.
Light of my life de Casey Affleck est un film magnifique sur l’amour inconditionnel d’un père pour sa fille survivant dans un monde où une pandémie a éradiqué la quasi totalité de la population féminine.
Philippe Nahon nous a quitté dimanche dernier à l’âge de 81 ans. Retour sur le rôle de sa vie (et son seul vrai premier rôle) qui allait marquer sa carrière à jamais : celui du boucher assassin ruminant sa frustration et sa haine dans Carne et Seul contre tous.