Lara Jenkins, de Jan-Ole Gerster : la pianiste
Huit ans après son magnifique Oh boy, Jan-Ole Gerster revient avec Lara Jenkins, un doux et cruel portrait de femme, et surtout de mère terrible, à l’aube d’une soixantaine désabusée.
Huit ans après son magnifique Oh boy, Jan-Ole Gerster revient avec Lara Jenkins, un doux et cruel portrait de femme, et surtout de mère terrible, à l’aube d’une soixantaine désabusée.
Deuxième long métrage de fiction de la réalisatrice Bani Khoshnoudi, Luciérnagas est le portrait touchant et sensible d’un exilé iranien perdu dans le port de Veracruz.
Après Calvaire et Alleluia, Fabrice Du Welz revisite à sa façon le conte pour enfants pour clore sa « trilogie des Ardennes ». Projet évidemment tentant et excitant sur le papier. Sauf qu’à l’écran, c’est tout simplement raté.
Dans un style clinique mais élégant, Carlo Mirabella-Davis signe un premier long-métrage troublant sur une femme cherchant à se réapproprier sa vie, quitte à flirter avec l’extrême en développant une pathologie rare et étrange.
Pour son retour à un cinéma enfin débarrassé des contraintes d’un certain espion de Sa Majesté, Sam Mendes orchestre un grand film de guerre puissant et dévastateur qui fera date.
En s’inspirant de l’histoire vraie de sa grand-mère à qui on a caché sa maladie, Lulu Wang signe une comédie douce-amère sur la famille et le deuil beaucoup trop lisse et beaucoup trop sage.
Une romance SM finlandaise, ça vous tente ? C’est fou, c’est touchant, c’est corsé, c’est l’un des meilleurs films de l’année ! À ne pas rater pour les cinéphiles aventureux amateurs de belles expériences, d’autant plus que le film n’a aucune sortie française de prévue.
Une mère astronaute, prête à quitter la Terre pour une mission d’un an dans l’espace, doit faire face à la séparation d’avec sa fille. Alice Winocour mêle habilement la promesse de l’infiniment grand au dérèglement de l’intime et de la famille.
Fidèle à son style sophistiqué et ses obsessions fétichistes, Peter Strickland signe un conte macabre et élégant où brille la trop rare Marianne Jean-Baptiste.
Ladj Ly filme la réalité des cités de banlieues sans juger ni épargner personne, et traque les failles et les manquements d’un système sclérosé de toutes parts. Tendu et rentre-dedans.