Boy Erased : garçon maudit
Malgré son sujet fort (dénoncer les centres de thérapie de réorientation sexuelle) Boy Erased est un film mou et sans audace.
Malgré son sujet fort (dénoncer les centres de thérapie de réorientation sexuelle) Boy Erased est un film mou et sans audace.
Pour son nouveau film tourné pour la première fois aux États-Unis et en anglais, Xavier Dolan a vu gros : gros budget, gros casting, gros tournage, grosse pression. Mais grosse gamelle aussi.
François Ozon signe un film-enquête irréprochable, fort et touchant, mais figé parfois dans l’exigence du propos et son cadre très factuel.
Pour son premier film outre-Atlantique, Felix Van Groeningen choisit le mélodrame familial tendance lourde que viennent magnifier les prestations de Steve Carell et Timothée Chalamet.
Olivier Assayas s’essaie à la comédie intello et bavarde, plaisante certes, mais sans la finesse d’un Rohmer ni la verve d’un Allen.
Adaptation à l’écran d’un roman d’anticipation, Bird Box n’est pas la série B classieuse que l’on pouvait en attendre, malgré une tête d’affiche et un pitch alléchants.
Porté aux nues dans un élan de grâce critique quasi unanime, Roma n’est pourtant qu’une coquille vide lourdement formaliste débouchant sur un propos éculé. Cuarón chiantissima !
Conte pop et kitsch totalement inclassable avec une star du foot neuneu comme héros principal, Diamantino n’oublie jamais, derrière son exubérance, de porter un regard critique sur notre monde fou fou fou.
Nouvelle variation sur le deuil et la reconstruction pour Mikhaël Hers, trois ans après Ce sentiment de l’été. Un film qui ne cherche jamais à transcender, simplement à toucher.
Luca Guadagnino revisite le classique de l’horreur de Dario Argento, livrant une œuvre bancale qui s’amuserait à mixer le pire de Ken Russell avec le meilleur de Darren Aronofsky.