
Girl : une fille au masculin
Lukas Dhont, pour son premier long-métrage, réalise un film simple et sensible sur un garçon voulant devenir fille, couronné à Cannes de la Caméra d’or, de la Queer Palm et du prix d’interprétation Un certain regard.
Lukas Dhont, pour son premier long-métrage, réalise un film simple et sensible sur un garçon voulant devenir fille, couronné à Cannes de la Caméra d’or, de la Queer Palm et du prix d’interprétation Un certain regard.
Après L’exercice de l’État, Pierre Schoeller explore à nouveau les arcanes politiques et les motifs du pouvoir de son pays. Ambitieux mais inégal.
Jacques Audiard s’essaie au western en filmant deux frères tueurs à gage perdu dans un Far West désenchanté. Si le film peine à prendre ses marques, il finit par surprendre et captiver.
Mathieu Sapin dézingue gentiment le milieu politique français, épaulé par une Alexandra Lamy géniale en prédatrice arriviste et vacharde.
Nouveau choc annoncé pour Gaspar Noé qui filme une troupe de danseuses et danseurs s’étripant sous l’emprise d’un puissant hallucinogène. Funky, infernal et politique.
Dix ans après Poetry, Lee Chang-Dong revient avec un film envoûtant construit comme un puzzle mental, amoureux et inquiétant.
Pour son premier long-métrage, Camille Vidal-Naquet suit les pas d’un jeune prostitué sans attache, marginal et amoureux. Un film rude et caressant à la fois.
Une guerre entre voisins révèle les bassesses d’une société islandaise tout en colères et frustrations. Gentiment cynique et pas mal décevant.
Malgré une mise en scène impeccable, le nouveau film de David Robert Mitchell (It Follows) déçoit et pâtit de sa trop grande ressemblance avec le Mulholland Drive de David Lynch.
Huit ans après le choc Notre jour viendra, Romain Gavras revient avec une farce branchouille qui ne propose rien de plus qu’un sympathique foutoir nappé de soupe populaire.