3 billboards – Les panneaux de la vengeance – Martin McDonagh
Polar relax, étude de mœurs teinté d’un humour à froid, ersatz des frères Coen, le nouveau film de Martin McDonagh s’amuse de ruptures et d’accidents, quitte à en perdre son originalité.
Polar relax, étude de mœurs teinté d’un humour à froid, ersatz des frères Coen, le nouveau film de Martin McDonagh s’amuse de ruptures et d’accidents, quitte à en perdre son originalité.
Trop souvent dans la démonstration, mais porté par une Diane Kruger impressionnante, In the fade montre les dérives de la haine et de l’extrémisme jusqu’à son point de non-retour.
Sean Baker filme les ruines du rêve américain à l’ombre de Mickey, transcendant la réalité peu glamour de familles paupérisées par le regard insouciant des enfants.
Presque deux ans après Bone tomahawk, relecture gore du western croisé à Cannibal holocaust, S. Craig Zahler revient dynamiter le film de prison avec un Vince Vaughn relax en ex boxeur à pas vraiment emmerder.
Entre Xavier Dolan et Gregg Araki, Stephen Dunn filme l’émancipation difficile d’un adolescent tourmenté. Élégant et pop, mais trop marqué par ses références.
Mohammad Rasoulof pose un regard actuel sur son pays, l’Iran, gangrénée par l’hypocrisie et la corruption. Parfois un peu trop lourd dans sa charge, mais finalement implacable.
David Lowery s’empare du mythe du fantôme pour en faire un incroyable poème sensoriel sur notre impuissance face à l’inexorabilité des choses. Et signe l’un des plus beaux films de l’année.
Un beau documentaire, humble et respectueux, sur le dur labeur d’un villageois congolais habité d’une farouche détermination, oscillant entre force de caractère et résignation face à sa condition.
La rencontre amoureuse entre un jeune fermier et un saisonnier roumain dans les collines du Yorkshire. Puissant et âpre d’abord, puis plus convenu sur la fin.
Thriller fantastique, pamphlet social et quête spirituelle, La lune de Jupiter mélange les genres et les sujets pour un résultat hybride, prenant parfois, inabouti souvent.