Marvin ou la belle éducation – Anne Fontaine
Libre adaptation du roman d’Édouard Louis, Marvin ou la belle éducation n’est qu’un film vieillot et poussif échouant à porter haut cette œuvre d’initiation et de quête d’identité.
Libre adaptation du roman d’Édouard Louis, Marvin ou la belle éducation n’est qu’un film vieillot et poussif échouant à porter haut cette œuvre d’initiation et de quête d’identité.
Après la chronique intimiste et le drame familial, Joachim Trier s’essaie au fantastique avec plus ou moins de bonheur, réussi par instants, mais frustrant dans sa globalité.
Film d’errance et de corps, de réalisme dur et de fugues éthérées, A beautiful day use des codes du vigilante movie pour composer un conte noir névrotique.
Léonor Serraille signe le portrait d’une femme d’aujourd’hui, paumée et gentiment barrée, entre situations cocasses, décors glauques et sinistrose de la vie.
Hélène Cattet et Bruno Forzani adaptent le polar seventies de Jean-Pierre Bastid et Jean-Patrick Macnhette dans un festival de fulgurances esthétiques, mais sans jamais dépasser l’exercice de style.
Yórgos Lánthimos réinterprète brillamment le mythe d’Iphigénie en une farce allégorique où l’humour noir se dispute au tragique.
Ruben Östlund manie ironie et humour à froid dans une critique de nos sociétés d’aujourd’hui et de nos belles indifférences. Décapant, touffu, mais un poil trop long.
Laurent Cantet filme une certaine jeunesse qui doute et qui s’égare, et offre au passage de magnifiques rôles à Marina Foïs et Matthieu Lucci, magnétiques tous les deux.
Ali Soozandeh filme l’Iran d’aujourd’hui avec l’ambition d’en dénoncer les tabous et les hypocrisies, quitte à tomber dans la démonstration.
Michael Haneke tente de synthétiser son cinéma et ses obsessions thématiques, pour un résultat finalement poussif et très loin de sa férocité habituelle.