Un beau soleil intérieur – Claire Denis
Claire Denis, sous l’impulsion de Christine Angot et Juliette Binoche, s’essaye à la comédie douce-amère. Émoustillant d’abord, puis agaçant à la fin.
Claire Denis, sous l’impulsion de Christine Angot et Juliette Binoche, s’essaye à la comédie douce-amère. Émoustillant d’abord, puis agaçant à la fin.
Les frères Safdie filment Robert Pattinson en petite frappe perdue dans un New York craspec. Mais sous les néons fluos, ce sont surtout l’ennui et la banalité qui brillent.
Andreï Zviaguintsev, entre super-auteur sûr de son talent et observateur de son temps, fustige une nouvelle fois le délabrement moral de sa Russie natale.
Entre l’allégorie frénétique et le trop-plein jouissif, Darren Aronofsky s’autorise tout, ne recule devant rien, et embarque Jennifer Lawrence dans son grand délire écolo-biblique.
Michel Hazanavicius signe un vrai-faux biopic sur Godard, alors en plein doute artistique et politique, sympathique et malin, mais au final assez anecdotique.
Biopic qui n’en est pas un, collage qui chamboule tout, Mathieu Amalric fait de la figure de Barbara un portait en forme de déclaration d’amour.
Sofia Coppola adapte, après Don Siegel, le roman de Thomas P. Cullinan pour n’en livrer qu’un joli livre d’images, anecdotique et sans tension.
Une grande fresque sur les années Act Up-Paris au début des années 90, entre dimension pédagogique, valeur testamentaire et variations plus intimes.
Sebastián Lelio redonne fierté et honneur aux transgenres mais en oublie, en cours de route, de nous passionner pour Marina, sa belle héroïne almodovarienne.
Bong Joon-ho signe une fable écolo-naïve, entre Spielberg et Miyazaki, éminemment sympathique, formellement réussie mais un rien décevante dans sa globalité.