
Closet monster – Stephen Dunn
Entre Xavier Dolan et Gregg Araki, Stephen Dunn filme l’émancipation difficile d’un adolescent tourmenté. Élégant et pop, mais trop marqué par ses références.
Entre Xavier Dolan et Gregg Araki, Stephen Dunn filme l’émancipation difficile d’un adolescent tourmenté. Élégant et pop, mais trop marqué par ses références.
Mohammad Rasoulof pose un regard actuel sur son pays, l’Iran, gangrénée par l’hypocrisie et la corruption. Parfois un peu trop lourd dans sa charge, mais finalement implacable.
David Lowery s’empare du mythe du fantôme pour en faire un incroyable poème sensoriel sur notre impuissance face à l’inexorabilité des choses. Et signe l’un des plus beaux films de l’année.
Un beau documentaire, humble et respectueux, sur le dur labeur d’un villageois congolais habité d’une farouche détermination, oscillant entre force de caractère et résignation face à sa condition.
La rencontre amoureuse entre un jeune fermier et un saisonnier roumain dans les collines du Yorkshire. Puissant et âpre d’abord, puis plus convenu sur la fin.
Thriller fantastique, pamphlet social et quête spirituelle, La lune de Jupiter mélange les genres et les sujets pour un résultat hybride, prenant parfois, inabouti souvent.
Libre adaptation du roman d’Édouard Louis, Marvin ou la belle éducation n’est qu’un film vieillot et poussif échouant à porter haut cette œuvre d’initiation et de quête d’identité.
Après la chronique intimiste et le drame familial, Joachim Trier s’essaie au fantastique avec plus ou moins de bonheur, réussi par instants, mais frustrant dans sa globalité.
Film d’errance et de corps, de réalisme dur et de fugues éthérées, A beautiful day use des codes du vigilante movie pour composer un conte noir névrotique.
Léonor Serraille signe le portrait d’une femme d’aujourd’hui, paumée et gentiment barrée, entre situations cocasses, décors glauques et sinistrose de la vie.