L’amant double – François Ozon
Ozon avait matière à réaliser une grande œuvre schizophrénique, pleine de mystères et de séduction. A la place, il nous sert un thriller gentiment polisson.
Ozon avait matière à réaliser une grande œuvre schizophrénique, pleine de mystères et de séduction. A la place, il nous sert un thriller gentiment polisson.
Après Bruno Nuytten, Jacques Doillon s’attaque à son tour à l’ogre Rodin sans jamais en saisir la fiévreuse intimité, dans son travail comme dans ses amours.
Arnaud Desplechin filme l’art, l’amour et la mort (et le cinéma) à travers un mille-feuille scénaristique habile, mais dont on sent l’artifice poussé jusqu’à ses limites.
Suite directe de Prometheus visant à faire le lien avec Alien, Alien: Covenant se donne des airs d’explication de texte sentencieuse sacrifiant personnages et légende de la Bête.
Sorte de cauchemar domestique qui aurait parfaitement assimilé le meilleur de Polanski, Get out finit pourtant par décevoir quand il s’agit de conclure son intrigue.
Un survival coréen à base de tunnel et d’éboulis par le réalisateur de Hard day, plutôt plaisant mais révélant très vite ses limites.
Un premier film surprenant, mais pas complètement abouti, sur la pratique de l’ukwaluka et la question de l’homosexualité en Afrique du Sud.
Au cœur d’une nature farouche et d’intérieurs stricts, Oldroyd en magnifie la noirceur, le fiel et la modernité avec une douceur étonnante.
Entre naturalisme et bizarrerie, Ivan I. Tverdovsky filme une femme a qui il a poussé une queue. Curieux, mais inégal.
Premier film rentre-dedans sur l’éveil des sens et des désirs d’une jeune fille végétarienne, version sang qui coule et viande juteuse. Alléchant.