« When evil lurks » de Demián Rugna : when horror sucks
Sensation hype au dernier festival de Gérardmer, When evil lurks ne tient clairement pas ses promesses et s’avère bien en-dessous de la (plutôt bonne) réputation qu’on lui a collée.
Sensation hype au dernier festival de Gérardmer, When evil lurks ne tient clairement pas ses promesses et s’avère bien en-dessous de la (plutôt bonne) réputation qu’on lui a collée.
Les nerfs à vif reste l’un des films les plus décriés de la filmographie scorsesienne (chef-d’œuvre carnassier, farce grotesque, ou un peu des deux ?) tout en étant l’un des plus gros succès commerciaux de son auteur.
Challengers n’est clairement pas ce que Luca Guadagnino a fait de mieux. C’est plaisant, sexy et endiablé, mais c’est assez anecdotique au final, et on n’en retiendra pas grand-chose sinon Zendaya, Mike Faist et Josh O’Connor qui composent un détonnant trio au charme fou.
Jawad Rhalib livre un réquisitoire sans appel contre l’islamisme radical et une réflexion sur ce qu’est devenu le métier d’enseignant face à des manifestations de violence toujours plus prononcées. Parfois démonstratif, mais souvent convaincant.
Il faut se pincer fort, très fort, pour croire que c’est Ethan Coen qui a réalisé Drive-away dolls, tant le film donne l’impression d’avoir été mis en scène avec les pieds. Que tout a l’air d’une mauvaise blague, que tout est laid, inconsistant et rarement drôle.
Teddy Lussi-Modeste s’est inspiré de sa propre expérience pour raconter ce récit d’un jeune professeur accusé à tort d’harcèlement (et des conséquences qui vont avec). Un sujet fort pour un film en demi-teinte qui, in fine, nous laisse à notre frustration.
Ariane Louis-Seize signe une comédie mélancolique sur le passage à l’âge adulte en mode vampire qui, si elle réserve peu de surprises et de variations quant à son déroulement teen-moviesque, tire sa force principale des belles interprétations de Sara Montpetit et Félix-Antoine Bénard.
En neuf saynètes filmées en plan fixe, Ali Asgari et Alireza Khatami illustrent les dérives étatiques du régime des mollahs avec qui le dialogue ne se résume qu’à une impasse. Une impossibilité, toujours, de s’exprimer et d’être soi-même.
On saurait gré à Denis Villeneuve de vouloir élever le blockbuster, d’en faire autre chose qu’un produit lambda bouffé par le tout-venant. Mais cette élévation est du même acabit que celle de Nolan, et malheureusement copiée par à peu près tout le monde désormais…
Andrew Haigh est parvenu à faire sien le roman de Taichi Yamada (Présences d’un été), et nous offre une histoire de deuil à (re)faire et de solitudes à défaire entremêlant harmonieusement romance gay (Andrew Scott et Paul Mescal, complètement sublimés par Haigh), fantastique sensoriel et mélo existentiel.