Le fils de Saul – László Nemes
László Nemes, avec une impressionnante rigueur formelle, parvient à saisir l’expérience du cauchemar, celui d’Auschwitz, dans l’acharnement d’un seul homme.
László Nemes, avec une impressionnante rigueur formelle, parvient à saisir l’expérience du cauchemar, celui d’Auschwitz, dans l’acharnement d’un seul homme.
Histoire d’amour agaçante entre un connard narcissique et une avocate un peu relou, transcendée par deux acteurs hypnotiques.
Yórgos Lánthimos met en scène le spectacle absurde d’une société malade de ses propres utopies, partagé entre éclats comiques et excès de confiance.
Grosse mécanique huilée trop longue, trop formatée et trop prévisible : Mars arnacks! En fait, tu croyais Matt Damon perdu sur une planète inconnue au […]
Un thriller noir charbon débarrassé d’affects et de psychologie pour n’en magnifier que le jus bouillant de la peur et des viscères.
Variation de style et d’époque pour Alice Winocour qui s’attaque, comme elle peut, au drame intimiste associé aux figures du film de genre.
Une première œuvre inégale et intrigante qui, d’une poésie rugueuse et d’abîmes sans fond, engendre le ballet singulier de mâles violentés par leur foi.
Bouillonnant, engagé, imparfait, le film de Nabil Ayouch témoigne des nombreux tabous d’une société en plein déni. Derrière les traditions, la grande mascarade.
Avec Youth, Paolo Sorrentino présente un objet étrange, hybride et prétentieux dont la mise en scène faussement alambiquée cache mal la médiocrité d’un scénario sans âme.
Avec Dheepan, Jacques Audiard adapte très librement les Lettres persanes de Montesquieu. Il parle d’exil, d’amour ténu et de nature revenant au galop.