
Much loved – Nabil Ayouch
Bouillonnant, engagé, imparfait, le film de Nabil Ayouch témoigne des nombreux tabous d’une société en plein déni. Derrière les traditions, la grande mascarade.
Bouillonnant, engagé, imparfait, le film de Nabil Ayouch témoigne des nombreux tabous d’une société en plein déni. Derrière les traditions, la grande mascarade.
Avec Youth, Paolo Sorrentino présente un objet étrange, hybride et prétentieux dont la mise en scène faussement alambiquée cache mal la médiocrité d’un scénario sans âme.
Avec Dheepan, Jacques Audiard adapte très librement les Lettres persanes de Montesquieu. Il parle d’exil, d’amour ténu et de nature revenant au galop.
Portrait bouleversant et triste, un peu sensationnaliste sur la fin, d’une artiste à part entière qui balançait sa vie et ses chagrins en rimes dans ses chansons.
Film de chambre en désordre, de lits défaits et de foutre, Love passe à côté du grand beau film qu’il aurait pu être à force de dialogues insipides et de narcissisme agaçant.
Un polar trouble qui, sans renouveler grand-chose du genre, reste captivant de bout en bout dans la description de cette Espagne rurale repliée sur elle-même.
Fourre-tout inégal et vibrionnant, Peter Greenaway, plus déchaîné que jamais, rend hommage à Sergueï M. Eisenstein avec faste et gaillardise.
Somptueux et insolite dans la forme, le nouveau film de Matteo Garrone, tendance eurpudding, reste finalement assez anecdotique dans le fond.
Un film en forme de prouesse technique et esthétique bien vaine et une expérience de cinéma boursouflée totalement vide pour le réalisateur Sebastian Schipper.
Strickland, auteur singulier et passionnant, s’affirme ici dans un zèle d’élégance et de maîtrise pour raconter une histoire d’amour qui s’étiole, nimbée d’un érotisme suranné et voluptueux.