
Ex machina – Film de Alex Garland
Alex Garland s’empare du thème de l’intelligence artificielle et signe un film à la mise en scène sobre et stylisée qui cherche à réinventer un genre sans y parvenir vraiment.
Alex Garland s’empare du thème de l’intelligence artificielle et signe un film à la mise en scène sobre et stylisée qui cherche à réinventer un genre sans y parvenir vraiment.
Recette du parfait mijoté de social (à la française) accompagné de sa sauce aigre. Pour commencer, prenez un fait de société qui a du sens, dans l’air du temps, un truc important sur la société d’aujourd’hui, genre la crise, le chômage ou la précarité. Attention : s’abstenir de toutes fioritures.
Adoubé par Nicolas Winding Refn, Hyena est un polar teigneux et sanguin, sorte de relecture rosbeef de sa trilogie culte Pusher (la boucle est bouclée).
Chronique ordinaire d’une enfance mise de côté, le film d’Edward Berger plonge deux gosses dans un Berlin anonyme et méconnaissable, à la recherche d’une maman constamment en fuite.
Avec ses 18 épisodes toujours enlevés, toujours drôles et toujours justes sur le quotidien de trois amis à San Francisco, Looking restera une parenthèse furtive et magique dans les grandeurs d’HBO, toute aveuglée et obnubilée par le succès monstre de Game of thrones.
Dans les banlieues fantômes de Detroit, Gosling livre une œuvre fantasque et noire pleine d’une poésie bizarre exprimant d’abord la sensation pure, l’onirisme immédiat. Foutraque, halluciné et hyper personnel.
Martti Helde met en scène les lettres d’une femme déportée écrites à son mari, évoquant son calvaire dans un camp en Sibérie. Un film bouleversant, par moment un poil maniériste, mais porté par la très belle musique de Pärt Ususberg.
Ce pourrait être une fable de La Fontaine singée par une piètre plume, ou un récit à la Sade par un vain libertin, ou du Labiche sauce maigre, et qui s’appellerait Le vit, le con et l’ingénue, où donc le vit cogite, le con se tâte et l’ingénue ne sait plus.
Inherent vice se résume à un mal de crâne résonnant de dialogues interminables, voire creux, et de noms et prénoms à coucher dehors qui finissent par se mélanger et s interchanger…
Harassant, surfait et laborieux, Birdman limite ses maigres enjeux et réflexions à de simples clichés accessoires, à une excuse pour fanfaronner avec une steadicam.