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Michael Pige

Praia do futuro est un film plein de pudeur et de tendresse, un film qui trouble, qui envoûte, c est un flot d images qui se défont de la parole, charnelles et parfois déroutante.

Dan Gilroy a du mordant, il a du savoir-faire mais il échoue en partie dans l à -propos de sa charge soi-disant subversive contre l immoralité journalistique, en boucle dans nos quotidiens plasmas.

Parcours d un jeune DJ lost in music, branleur dans ses instincts romanesques et ses flous professionnels. French touch, beats bass et sentiments raplapla au programme.

De la théorie des cordes, du space opera, de la gravité, du lourd, du Hans Zimmer et du Matthew McConaughey en trou détective de l espace.

à‡a se passe donc à  Belfast en 1971. Ramassé sur 24 heures chrono, le film suit le chemin de croix de Gary, jeune bleu brit pris au piège après une violente embuscade en plein quartier chaud bouillant.

Thriller honorable qui ne renouvelle rien dans son genre et n’envisage aucune approche consistante sur l histoire et la complexité d un homme aux multiples facettes : Pablo Escobar.

Avec « White bird », Araki a tenté de faire un nouveau « Mysterious skin », nouveau choc émotionnel pour la décennie à  venir, en reprenant les éléments fondateurs de son chef-d œuvre…

Plus qu un thriller magistral, Gone girl est la vision funeste de l amour et du mariage, d un cynisme monumental.

étrange que ce soit avec ce film démonstratif, copié/collé frustrant de ses premières armes, qu on ait soudain glorifié Dolan (prix du jury à  Cannes avec Godard) alors que « Mommy » a quelque chose du film de trop.

Avec Andre௠Zviaguintsev, Andre௠Zviaguintsev propose un pamphlet glaçant d une société russe nocive, vautrée dans un bourbier moral et politique qui s étend même jusqu aux rives reculées de la mer de Barents.