« Decision to leave » de Park Chan-wook : to leave and die in Busan
Park Chan-wook revisite à sa façon l’histoire classique du flic tombant amoureux de la femme fatale accusée de la mort de son mari. Résultat : un désastre de toute beauté.
Park Chan-wook revisite à sa façon l’histoire classique du flic tombant amoureux de la femme fatale accusée de la mort de son mari. Résultat : un désastre de toute beauté.
Avec son sens du burlesque habituel, Quentin Dupieux filme une histoire de trou et de queue (mais pas que) qui, malgré son pitch fou et ses interprètes à la fête, laisse un goût d’inachevé.
Alex Garland filme la réappropriation de soi d’une femme à travers une cogitation toute personnelle (et radicale) sur la masculinité toxique et le féminisme aujourd’hui.
Sur trois générations, Kornél Mundruczó et sa scénariste Kata Wéber observent les douleurs et questionnements d’une famille marquée par la Shoah. Thème passionnant, mais que Mundruczó et Wéber traitent de façon inégale et avec un emploi problématique du plan-séquence.
Le passé criminel de l’Australie semble passionner (obséder ?) Justin Kurzel. Après Les crimes de Snowtown et Le gang Kelly, il revient sur la tuerie de Port-Arthur en Tasmanie dans un film sobre et puissant.
Robert Eggers signe une fresque vengeresse aux temps des Vikings s’éloignant de la belle âpreté de ses deux premiers films. Ici on fonce dans le tas, on éructe, on fracasse, avec pour résultat un film bancal, trop long et trop bruyant.
Mikhaël Hers met en place récits, enjeux et personnages autour du thème de la famille (fragmentée) qu’il scrute et explore depuis plusieurs années déjà. Seulement voilà : cette fois la petite musique Hers ronronne et ne surprend plus.
Avec Le monde après nous, Louda Ben Salah-Cazanas nous offre un premier film attachant et sympathique comme tout, mais absolument sans surprise dans ce qu’il a à dire d’un certain air du temps.
Dans Vortex, Gaspar Noé filme en split screen un couple vieillissant confronté à la maladie et à la fin de vie, Un film laborieux, presque démonstratif, mais aussi parfois beau et bouleversant. Un film qui divise, constamment.
Rien, absolument rien ne fonctionne dans Inexorable, le nouveau film de Fabrice Du Welz, tentative foireuse de home invasion insidieux sur fond de liens et de filiation troubles.