« Moneyboys » de C.B. Yi : impairs et passes
C.B. Yi signe une première œuvre imparfaite cherchant à dire trop de choses, d’où ce sentiment d’un film qui se construit par à-coups, qui s’emboîte mal, et dont l’intérêt se dilue sans cesse.
C.B. Yi signe une première œuvre imparfaite cherchant à dire trop de choses, d’où ce sentiment d’un film qui se construit par à-coups, qui s’emboîte mal, et dont l’intérêt se dilue sans cesse.
Vincent Le Port signe Bruno Reidal – Confession d’un meurtrier, une première œuvre en tout point fascinante moralement, et impressionnante aussi dans ses volontés d’épure pourtant d’une grande force expressive.
Tout se casse la gueule dans le nouveau film d’Alain Guiraudie : c’est mal écrit, mal joué, mal mis en scène, mal mis en lumière… On dirait un vieux Mocky ressorti d’un tiroir, ou un Blier qui a tourné ; un machin fait avec les pieds, sans à-propos ni aucune incarnation.
Pas mieux écrit ni mieux approfondi que le tout-venant hollywoodien (ou de Marvel, ce qui revient au même), cet énième tour de piste du justicier de Gotham City cherche tellement à s’en démarquer que son intention, et les ressorts pour y parvenir, en deviennent ultra visibles, factices et, in fine, peu concluants.
Emmanuel Marre et Julie Lecoustre proposent un regard sans fard sur les conditions de travail du personnel aérien dans une compagnie low cost. Un film porté par Adèle Exarchopoulos qui convainc plus dans sa première que dans sa seconde partie.
Pour Piccolo corpo, Laura Samani s’est inspirée des récits anciens des « sanctuaires du souffle » pour livrer un beau film ancré à la fois dans une âpre réalité et un mysticisme diffus. Troublant.
Pour son premier long métrage, Jérémie Elkaïm ne réussit qu’à moitié son passage de l’autre côté de la caméra. Parfois intense, parfois maladroit, Ils sont vivants souffre principalement d’une écriture privilégiant son héroïne au détriment de tous les autres.
À travers le sort et la répression des homosexuels dans l’Allemagne de l’après-guerre, Sebastian Meise livre avec Great Freedom une ode, âpre et bouleversante, à la liberté d’aimer.
Thierry de Peretti signe un film-enquête intéressant et méticuleux, mais qui ne ne dégage rien. Auquel il manque un souffle à la Gavras, et une vraie envie de cinéma.
Sans esbroufe dans ses effets et dans sa forme, The innocents finit par souffrir de cet aspect hyper-maîtrisé, comme empêché par sa propre virtuosité.