Corridor – Mimi : le post-punk version French Canadian Touch.
Avec Mimi, Corridor creuse son sillon entre pop est post-punk. Et leur sens musical de l’espace compense une attitude au second degré un peu trop appuyé.
Avec Mimi, Corridor creuse son sillon entre pop est post-punk. Et leur sens musical de l’espace compense une attitude au second degré un peu trop appuyé.
Arrivant après une paire d’albums enragés, There Goes The Neighbourhood montre un Kid Kapichi trop inégal et dispersé pour convaincre totalement.
Les Affranchis, c’est Scorsese qui débute les années 1990 par un nouveau chef d’œuvre. Une description millimétrée de l’univers mafieux montrant qu’entre les mains de Scorsese et de sa géniale monteuse Thelma Schoonmaker, le cinéma peut avoir des airs de feu d’artifice.
Signé de Pierre Andrieu, Jean-Louis Murat – Les Jours du Jaguar vaut autant comme recueil de témoignages sur Jean-Louis Murat que comme relecture du « virage électrique » de ce dernier.
Avec Diamond Jubilee, Cindy Lee offre un très long album, ajoutant un ton unique à son large spectre d’influences musicales. Un album qui trouve son unité thématique au travers d’une certaine imagerie « Amérique profonde » et de l’ombre de divas aux destins brisés.
Le Mal n’existe pas est à la fois le film du virage de Ryūsuke Hamaguchi vers un cinéma plus visuel et un film qui tombe en partie à plat en tant que satire de la gentrification du Japon rural. Il confirme cependant l’importance du réalisateur dans le cinéma d’auteur actuel.
Trente ans après le suicide de Kurt Cobain, Marc Dufaud entreprend d’évoquer ce dernier au travers de ses marottes musicales. Livre imparfait, Le monde fabuleux de Kurt Cobain vaut pour ce qu’il rappelle du rapport difficile au succès de l’icône grunge.
Dans L’Enfer sur Terre : Une décennie de rap-fiction, Nicolas Pellion et Mohammed Magassa interrogent la manière dont le Rap américain des années 2010 a transformé en fiction le face noire de l’Amérique contemporaine.
Revoir After Hours aujourd’hui, c’est à la fois se replonger dans le New York des années 1980… et découvrir les premiers signes de l’énergie formelle des Scorsese à venir.
La relecture « au ralenti » du film de casse de Los Delincuentes fonctionne durant une moitié de film, avant que le film ne confonde liberté et roue libre.