
« Plus que jamais » d’Emily Atef : la mort à l’horizon
Plus que Jamais, le film d’Emily Atef, aborde la question de l’approche de la mort sous un angle original, et bénéficie surtout de la présence étrange de Vicky Krieps.
Plus que Jamais, le film d’Emily Atef, aborde la question de l’approche de la mort sous un angle original, et bénéficie surtout de la présence étrange de Vicky Krieps.
Sean O’Hagan, le leader des High Llamas, a compilé parmi les meilleurs titres de Philippe Auclair, alias Louis Philippe. De quoi (re)découvrir l’œuvre de l’un des plus illustres représentants hexagonaux de la Pop avec un grand P.
Le groupe londonien Skinshape a sorti un 7e album tout en nostalgie, seulement 2 ans après son formidable Arrogance is the Death of Men. L’énigmatique et solitaire musicien derrière ce projet se livre à 100% dans ce récit introspectif et qualitatif.
Pour goûter de toute la splendeur parfois cauchemardesque de Pacifiction, il faudra accepter de se perdre avec son héros dans une temporalité excessive où la réalité se distend et se dissout. Mais la récompense est à la hauteur de l’effort…
Troisième réalisation pour Maarten Devoldere, membre de Balthazar, qui sous le nom de Warhaus, distille des chansons empruntes d’une grande mélancolie. Ha Ha Heartbreak constitue à ce jour l’album le plus personnel et authentique de l’artiste belge.
Avec Armageddon Time, James Gray délaisse les grands arcs romanesques pour évoquer directement son enfance. Il entreprend un travail de mémoire à travers un récit modeste dans une démarche ô combien proustienne d’une édification du temps perdu.
Un écrivain s’isole dans une ferme isolée pour tenter de trouver l’inspiration. Franck Bouysse interroge avec virtuosité le processus de création littéraire et met à contribution le lecteur dans un roman plein de mystères.
Avec son nouveau film, Lukas Dhont pose un regard toujours distancié sur le lien qui unit deux amis de 13 ans et sur le drame qui va les séparer. Un film qui parle de l’immatérialité de la perte d’un être cher.
Après le voyage dans le temps de La Belle époque, Nicolas Bedos nous emmène sur la Côte d’Azur pour un film presque choral, à la mise en scène dynamique, dans lequel il pose un regard cynique et misanthrope sur un monde et un milieu plein de vanité.
Ti West imagine en 1979 un tournage de film pornographique qui vire au massacre. Un formidable hommage à Tobe Hooper pour un film qui bénéficie en outre d’un montage et d’une mise mise en scène très réussis. Une très bonne surprise !