La réalisatrice et scénariste roumaine Adina Pintilie nous propose avec Touch Me Not un voyage intime entre réalité et fiction, en compagnie de plusieurs personnes qui dévoilent sans pudeur leurs trajectoires émotionnelles.
Et si la nouvelle « série prestigieuse » de chez Amazon, signée NW Refn, représentait ni plus ni moins que l’aboutissement à date de ce réalisateur célébrant la décadence de l’humanité ?
Avec Le Daim, Quentin Dupieux, en pleine possession de ses moyens, livre avec brio une nouvelle modulation d’un cinéma qui n’appartient qu’à lui.
La songwriter de Big Thief, Adrianne Lenker, se livre à fleur de peau, sans artifices, quasiment jusqu’au sang, pour nous offrir une douzaine de chansons aussi introspectives qu’inquiétantes.
Dans Zombi Child, le réalisateur français Bertrand Bonello oppose une réflexion sur l’Histoire, un retour aux origines et un sinueux parcours sur la transmission de la liberté.
Alors que la presse et la bulle latinophile n’a d’yeux et d’oreilles que pour Rosalía, Cambio, le premier album de La Chica est le parfait exemple d’un métissage accompli ; aussi bien musical qu’idiomatique.
Avec ce premier long-métrage, Yona Rozenkier assène une bonne droite au culte de la virilité de la société israélienne. Un havre de paix, vraiment ? Plutôt tout le contraire
Nouvelle rubrique, nouveau concept sur BENZINE avec « Croque Note », les chroniques en bande dessinée de Florian Sanfilippo. Pour cette première, le dessinateur évoque The Dregs, un album de Vieo Abiungo, influencé par l’Afrique.
Après 20 ans de carrière, 7 albums, et des centaines (milliers ?) de concerts, Arnaud Fradin et Malted Milk ont définitivement trouvé leur mojo avec le petit dernier, Love, Tears and Guns.
Après Okja, Bong Joon-ho avait fait état de sa fatigue quant aux grosses productions américaines, et appelé de ses vœux un retour au pays natal pour un film plus modeste. En découle Parasite, un de ses meilleurs films, qui donne au concept de modestie une coloration bien réjouissante.