Par rapport à toutes ces séries qui veulent capturer notre attention en nous surprenant, en nous bousculant, en faisant monter la tension, Tulsa King se distingue par son approche très décontractée de la saga mafieuse, délocalisée dans l’Amérique profonde. Et ne manque pas de charme…
The Penguin est un excellent divertissement, qui abuse de facilités scénaristiques et manque finalement de cette profondeur qui l’aurait rapproché de ses sources d’inspiration. Mais qui a pour lui une belle interprétation de Colin Farrell, et une noirceur assez audacieuse.
Si son passage sur les planches de Broadway avait été bénéfique à la série-friandise Only Murders in the Building, il n’en est malheureusement pas de même pour cette virée à Hollywood et dans les milieux toxiques du cinéma. La saison de trop ?
La première incursion d’Alfonso Cuarón dans le milieu de la série TV se révèle magistrale : intrigue et mise en scène malaisante et fascinante, casting parfait… le téléspectateur tombe malgré lui dans un univers retors et complexe, qui ne montre son incroyable force qu’au prix d’un effort peu agréable mais nécessaire.
Spin-off de Walking Dead, Daryl Dixon suit les aventures d’un Daryl, puis d’une Carol dans un univers encore plus étrange que celui des morts vivants, celui des Français amateurs de vin, de fromages, de fêtes orgiaques et de… religion ! Une drôle d’affaire !
Succession – la violence en héritage est un formidable essai sur la célébrissime série TV de Jesse Armstrong, dans lequel Ariane Nicolas dissèque patiemment les aspects philosophiques, politiques et psychologiques des interminables conflits entre les membres de la famille Roy. Passionnant !
Dernière nuit à Tremor est une minisérie très représentative du travail d’Oriol Paulo, un thriller de suspense aux accents fantastiques très efficace, qui ne surprendra finalement pas ceux qui sont familiers de ses films.
Mini-série française « coup de poing » et inattendue, Culte réjouit profondément, mais crée aussi un certain malaise de par son manque de distance vis à vis des dérives qu’elle illustre…
En amélioration après une calamiteuse première saison, le prequel du Seigneur des Anneaux des Studios Amazon reste une affaire pour le moins discutable, principalement du fait de la multiplication des personnages et des intrigues.
Si, pour la première fois dans l’histoire de la brillante série d’espionnage Slow Horses, le téléspectateur pourra ressentir certaines frustrations, on ne peut qu’admirer l’ambition de Will Smith et de ses scénaristes, et leur confiance en l’intelligence de leur public…