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« Flag Day » : un nouveau ratage pour Sean Penn
Avec le désir de réaliser une production « à l’ancienne », Sean Penn rate son coup, faisant de son Flag Day un film tantôt lourd, mièvre, maniéré… et pour tout dire, assez embarrassant. A oublier.
Avec le désir de réaliser une production « à l’ancienne », Sean Penn rate son coup, faisant de son Flag Day un film tantôt lourd, mièvre, maniéré… et pour tout dire, assez embarrassant. A oublier.
Biopic a priori conventionnel d’un grand couturier américain largement oublié, Halston se révèle une succession de moments enivrants d’énergie, une célébration de la création artistique face à l’horreur du capitalisme, et une belle chronique du New York des années 70 aux années 80.
Pour qui aime Cohen, la lecture de Leonard Cohen – Sur un fil est un « must » : voici un biopic en BD sur l’un des plus grands artistes du siècle dernier qui se dévore, qui génèrera une multitude d’émotions en nous, et on ne s’en plaindra donc pas… même si l’ouvrage définitif sur Cohen reste encore à écrire.
Derrière son apparence assez lisse, avec une esthétique qui peut rappeler le cinéma de Terrence Malick, the Dig est un film d’une belle sensibilité avec Carey Mulligan et Ralph Fiennes dans les rôles principaux.
Difficile à croire, mais l’immense acteur qu’était Patrick Dewaere n’a jamais obtenu de César, la récompense qui aurait pu l’aider à ressouder les fêlures de son passé. LF Bollée livre un hommage tendre et sincère à cet écorché vif disparu trop tôt.
Les Naufragés de la Méduse nous propose une plongée remarquable au cœur de l’un des drames maritimes les plus saisissants de l’Histoire de France, ainsi qu’une sorte de biopic sur le travail de Géricault. Une BD superbe, impressionnante, mais peut-être même un tantinet trop ambitieuse ?
On passe à côté d’un grand film, mais l’Ombre de Staline est un film à voir absolument, tant parce qu’il nous rappelle des crimes de Staline que parce qu’il nous interpelle quant à nos compromissions actuelles vis à vis de régimes similaires…
Nouvelle biographie expressionniste de la part de l’artiste allemand Reinhard Kleist, cette fois celle d’un champion oublié de boxe, Emile Griffith, dont la tragédie aura été de ne jamais être « à sa place ».
Gabriel Le Bomin prpose un gentil téléfilm racontant les quelques jours qui ont précédé l’Appel du 18 juin 1940. Lambert Wilson fait ce qu’il peut dans cette production aux allures de musée de cire.
Comment raconter l’irracontable ? La brève gloire d’un jeune homme radieux qui « préféra la Mort » ? C’est la question que pose le Basquiat de Mosdal & Voloj, sans vraiment savoir comment y répondre…