Avec son huitième album, Gira, le brésilien Marcelo Frota alias Momo ne signe rien moins qu’un chef d’œuvre, la preuve est faite avec ces 10 chansons que l’on peut encore innover dans un genre aussi normé que le MPB (musique populaire brésilienne).
Dans ce premier roman autobiographique, Ce qui m’appartient, José Henrique Bortoluci nous raconte son père, camionneur sur les routes sans fin du Brésil. Un récit de filiation qui nous raconte l’histoire récente de ce pays-continent.
They Shot The Piano Player est un beau et passionnant voyage dans le temps et dans la musique brésilienne. Un documentaire animé pour raconter l’enquête menée par Fernando Trueba parti à la recherche du pianiste Francisco Tenório, disparu en 1976 en Argentine.
On avait manqué, l’année dernière, la seconde saison de Frères de crime, qui, trois ans après la première, poursuivait une peinture sans concessions de la dérive morale d’un frère et d’une sœur au milieu du chaos du système pénitentiaire brésilien. Séance de rattrapage, donc…
En cette période de fierté homosexuelle, ce récit édifiant sur les thérapies de conversion arrive à point nommé, rappelant que la Gay Pride n’est pas juste une célébration joyeuse, mais le fruit d’un combat de longue haleine, jamais totalement gagné…
Bien que constituant une réelle déception par rapport à la première saison, ces nouveaux épisodes de la série brésiliennes restent suffisamment militants dans leur dénonciation de la violence masculine pour mériter le détour…
Quand on nait et grandit dans les favelas, difficile de s’élever, surtout quand votre destinée semble vous plaquer au sol de toutes ses forces. L’histoire tumultueuse et poignante d’une mère courage, par un auteur brésilien emblématique.
Peut-on raconter « autre chose », à partir d’une (désormais) banale histoire de serial killer ? C’est en tout cas ce que tente, avec une réussite indéniable, la série brésilienne Bom Dia Verônica… qui risque quand même de vous faire faire des cauchemars…
Auteur brésilien de comic books à la réputation croissante, le surdoué Danilo Beyruth modernise à son tour le mythe du vampire en le transposant à São Paulo : le résultat, Love Kills, est bluffant graphiquement. Mais est-ce suffisant ?
En mettant en parallèle lynchage physique et lynchage virtuel, les auteurs de Lynchages ordinaires ouvrent des pistes de réflexion passionnantes, mais passent un peu à côté d’un sujet plus intime, plus profond et certainement plus fascinant, celui de la noirceur qui est en chacun d’entre nous…