Mais qu’ont-elles donc l’air de comploter ces trois sorcières en couverture ? On ne le saura jamais vraiment mais elles semblent avoir un certain talent pour l’immortalité… Un album qui, s’il confirme l’originalité de Sole Otero, peine à convaincre totalement.
Avec ce conte magnifique dans sa forme, l’auteur turc Firat Yaşa dénonce avec virulence l’emprise des religions prônant dans un esprit conquérant leurs vérités de pacotille, au détriment des cycles naturels. Percutant, magique et envoûtant.
En sélection officielle au dernier FIBD, Dum Dum aurait peut-être pu décrocher le prix de l’audace s’il existait encore… Retour sur un ouvrage tout à fait étonnant, qui, tout en traitant d’une sombre période de l’Histoire, parvient à relier graduation millimétrique et poésie de façon poignante.
La 50e édition du Festival a pris fin sur une note colorée, avec l’attribution du fauve suprême à l’ouvrage remarqué de Martin Panchaud, La Couleur des choses.
La BD la plus originale de l’an dernier, parue chez Ça et là, pourrait se contenter de ce seul qualificatif. Or, elle possède quelque chose en plus, et cela n’est pas rien : une narration au cordeau captivante alliant drame fantasque et thriller…
Quand l’homosexualité s’invite dans une famille coréenne moyenne… Un sujet encore largement tabou dans l’Asie moderne, traité ici sans ostentation inutile, avec subtilité et intelligence…
Quand on nait et grandit dans les favelas, difficile de s’élever, surtout quand votre destinée semble vous plaquer au sol de toutes ses forces. L’histoire tumultueuse et poignante d’une mère courage, par un auteur brésilien emblématique.
Et voici le top BD 2021 tant attendu ! Nos chroniqueurs ont dû se livrer à un véritable marathon pour pouvoir boucler cette sélection, tant l’année fut riche en productions de qualité.
Peut-on réellement partir, et faire table rase de son passé, surtout lorsqu’il a été marqué par une stricte éducation islamique dans un pays autoritaire ? Le passionnant livre de Shaghayegh Moazzami, adresse intelligemment la question ce qu’est réellement la « liberté ».
La grande souffrance est intime et, par nature, subjective. Comment partager l’expérience de la douleur psychique ? Dans un extraordinaire roman graphique autobiographique Emmi Valve y parvient.