On attendait avec impatience le retour à Paris de Crack Cloud, deux ans après leur performance au Trabendo, et on n’a pas été déçus : démontrant une maturité et une maîtrise impressionnante, les Canadiens ont littéralement enchanté notre soirée…
Notre petit secret, description détaillée par Emily Carrington des viols à répétition dont elle a été victime quand elle avait 15 ans, et des dégâts que ces horreurs ont provoqué en elle, est un livre terrible. Dont la lecture est évidemment indispensable.
Ecouter Lovage après six ans d’attente d’un nouvel album de Timber Timbre s’avère un très grand plaisir, grâce à des mélodies imparables et des atmosphères mélancoliques raffinées. Est-ce néanmoins suffisant ? ça se discute.
Bien, bien meilleur que lors de ses précédents passages à Paris, le collectif canadien Crack Cloud a été terrassant ce soir au Trabendo : une heure dix d’une excellente musique passant du punk frénétique au free jazz contemplatif et au prog rock emphatique, et dégageant un bonheur irrépressible !
Il n’y a pas qu’Arcade Fire à Montréal, il y a par exemple The Dears, un groupe bien moins connu mais généreux et inclassable, qui, après deux ans de report dû au Covid, a enchanté dimanche soir le public de la Boule Noire.
Avec Tough Baby, le collectif canadien Crack Cloud persiste dans l’arty-punk aux collages et bizarreries sonores assumés, mais pas forcement du meilleur effet.
Forcément clivant, les Crimes du Futur marque un retour de David Cronenberg au cinéma qui fit sa célébrité le siècle dernier, mais offre aussi, non sans humour, un réflexion sur l’évolution de l’art en parallèle à celle de l’humanité.
Contre toute attente, la jangle pop, et en particulier sa version des antipodes datant de la fin des années 80, continue à inspirer des musiciens à travers le monde : ce sont cette fois deux musiciens de Toronto, Ducks Ltd. qui reprennent le flambeau, avec un talent ébouriffant.
Peut-on réellement partir, et faire table rase de son passé, surtout lorsqu’il a été marqué par une stricte éducation islamique dans un pays autoritaire ? Le passionnant livre de Shaghayegh Moazzami, adresse intelligemment la question ce qu’est réellement la « liberté ».
Le second album de Kiwi Jr. est l’occasion de sourire en écoutant des textes malins tout en se rappelant d’une époque où les Modern Lovers nous réjouissaient de leur classe infiniment décontractée. On ne passera donc pas à côté de ce petit plaisir !