Green Room – Jeremy Saulnier
Jeremy Saulnier se réapproprie les codes du genre Survival dans un film sanglant et très réussi dans sa première moitié.
Jeremy Saulnier se réapproprie les codes du genre Survival dans un film sanglant et très réussi dans sa première moitié.
Retour en forme tout en poésie urbaine et culinaire pour la réalisatrice japonaise Naomi Kawase avec Les Délices de Tokyo.
Un bel objet vintage comme désincarné, avec une Cate Blanchett magnifique en pur objet de fascination.
Les avis divergent à BENZINE à propos du dernier film de Nanni Moretti. Pendant que Pierre voit « un film subtil mais tout simple mêlant l’intime à la fiction », Michael lui voit plutôt « un film convenu, ni émouvant ni vraiment drôle ».
László Nemes, avec une impressionnante rigueur formelle, parvient à saisir l’expérience du cauchemar, celui d’Auschwitz, dans l’acharnement d’un seul homme.
Avec Youth, Paolo Sorrentino présente un objet étrange, hybride et prétentieux dont la mise en scène faussement alambiquée cache mal la médiocrité d’un scénario sans âme.
Avec Dheepan, Jacques Audiard adapte très librement les Lettres persanes de Montesquieu. Il parle d’exil, d’amour ténu et de nature revenant au galop.
Pour sa première réalisation, Deniz Gamze Ergüven propose un film lisse et politiquement correct. Trop malin pour être complètement honnête avec un casting aussi séduisant qu’artificiel.
Comme il l’avait fait pour Michel Houellebecq, Guillaume Nicloux met en déphasage territorial Isabelle Huppert et Gérard Depardieu dans un film terriblement singulier et franchement attachant.
Recette du parfait mijoté de social (à la française) accompagné de sa sauce aigre. Pour commencer, prenez un fait de société qui a du sens, dans l’air du temps, un truc important sur la société d’aujourd’hui, genre la crise, le chômage ou la précarité. Attention : s’abstenir de toutes fioritures.