Aquarius – Kleber Mendonça Filho
Sensuel et doux, Aquarius saisit le temps qui passe et la révolte d’une femme qui résonne comme celle de tout un pays.
Sensuel et doux, Aquarius saisit le temps qui passe et la révolte d’une femme qui résonne comme celle de tout un pays.
Après L’inconnu du lac, Alain Guiraudie partage. Pour l’un, il s’impose en artiste libre dans un film radical aux profondes résonances, et pour l’autre il signe un film morne et triste qui finit par se mordre la queue.
Un rapprochement père/fille maintes fois traité, un film allemand de 2h40… Tout pour y aller à reculons ? Tout l’inverse : La réalisatrice Maren Ade nous offre du pur bonheur avec Toni Erdmann.
Variation sur le désamour, façon pragmatique et financière. Un parti-pris scénaristique singulier qui manque pourtant de nuances et de sentiments.
Réunion de famille à la roumaine autour d’un mort, entre ironie glacée et Pope qui se fait attendre. Trop long pour dire si peu.
Verhoeven revient aux affaires dans un thriller sournois et feutré se consumant de ses propres excès.
Dernier jour à Cannes avant le retour à la vraie vie. Au programme : le nouveau et très attendu Jeff Nichols, un film glaçant sur un apprenti bourreau dans les prisons de Singapour, plus quelques rattrapages.
Le jury du Festival de Cannes, présidé cette année par George Miller, donne la Palme d’or à Ken Loach pour « Moi, Daniel Blake », le film le plus engagé de cette sélection 2016.
Comme chaque année, un jour avant l’attribution de la Palme d’or, la section Un Certain Regard dévoile son palmarès.
De l’amour et des calculs rénaux, des apprentis vétérinaires et de la chair fraiche, un nanar que personne n’a vu et un poète exil, c’était le programme du dimanche 15 mai 2016 au Festival de Cannes.