In the fade – Fatih Akin
Trop souvent dans la démonstration, mais porté par une Diane Kruger impressionnante, In the fade montre les dérives de la haine et de l’extrémisme jusqu’à son point de non-retour.
Trop souvent dans la démonstration, mais porté par une Diane Kruger impressionnante, In the fade montre les dérives de la haine et de l’extrémisme jusqu’à son point de non-retour.
Sean Baker filme les ruines du rêve américain à l’ombre de Mickey, transcendant la réalité peu glamour de familles paupérisées par le regard insouciant des enfants.
Entre Xavier Dolan et Gregg Araki, Stephen Dunn filme l’émancipation difficile d’un adolescent tourmenté. Élégant et pop, mais trop marqué par ses références.
Mohammad Rasoulof pose un regard actuel sur son pays, l’Iran, gangrénée par l’hypocrisie et la corruption. Parfois un peu trop lourd dans sa charge, mais finalement implacable.
Un beau documentaire, humble et respectueux, sur le dur labeur d’un villageois congolais habité d’une farouche détermination, oscillant entre force de caractère et résignation face à sa condition.
Thriller fantastique, pamphlet social et quête spirituelle, La lune de Jupiter mélange les genres et les sujets pour un résultat hybride, prenant parfois, inabouti souvent.
Film d’errance et de corps, de réalisme dur et de fugues éthérées, A beautiful day use des codes du vigilante movie pour composer un conte noir névrotique.
Léonor Serraille signe le portrait d’une femme d’aujourd’hui, paumée et gentiment barrée, entre situations cocasses, décors glauques et sinistrose de la vie.
Yórgos Lánthimos réinterprète brillamment le mythe d’Iphigénie en une farce allégorique où l’humour noir se dispute au tragique.
Ruben Östlund manie ironie et humour à froid dans une critique de nos sociétés d’aujourd’hui et de nos belles indifférences. Décapant, touffu, mais un poil trop long.