Une ode à la liberté, un portrait doux amer d’une Amérique patriarcale, vu à travers le destin d’une jeune femme vivant sous le joug de son père, incarnée par la révélation Camila Morrone.
Film de cinéphile riche en références, les Siffleurs dispensera un vrai plaisir aux spectateurs suffisamment indulgents…
Une romance SM finlandaise, ça vous tente ? C’est fou, c’est touchant, c’est corsé, c’est l’un des meilleurs films de l’année ! À ne pas rater pour les cinéphiles aventureux amateurs de belles expériences, d’autant plus que le film n’a aucune sortie française de prévue.
Ladj Ly filme la réalité des cités de banlieues sans juger ni épargner personne, et traque les failles et les manquements d’un système sclérosé de toutes parts. Tendu et rentre-dedans.
A partir d’une idée intéressante, Jessica Hausner réalise un thriller d’anticipation vaniteux, et qui sous-estime un peu trop son public.
Tragi-comédie « de remariage », sous la forme d’une fantaisie théâtrale, Chambre 212 interroge en son sein le couple, en mettant à nu de façon vivifiante : la fidélité, le poids des ans, le désir amoureux et la sexualité.
Le Jeune Ahmed des frères Dardenne dépeint le destin d’un adolescent brillant à l’école mais en rupture avec le cocon familial qui s’abreuve de manière radicale dans sa religion musulmane.
Avec Papicha, Mounia Meddour revient sur les « années de plomb » de l’Algérie des années 90. Derrière le discours militant contre le fanatisme religieux, la cinéaste dresse le portrait d’une belle résistante.
Thierry Frémaux avait annoncé pour Cannes 2020 une sélection « politique et romantique », à laquelle répond parfaitement Atlantique, premier long métrage de fiction de Mati Diop…
Port Authority, premier film singulier montrant un New York inhabituel, investit des espaces de l’ombre et fait surgir des silhouettes tout à fait singulières.