Jeanne de Bruno Dumont : jusqu’au terme du parcours de l’illuminée…
Bruno Dumont revient à son adaptation de la Jeanne D’Arc de Péguy avec second volet radical, où il sait faire surgir sa définition du sublime…
Bruno Dumont revient à son adaptation de la Jeanne D’Arc de Péguy avec second volet radical, où il sait faire surgir sa définition du sublime…
Dès son premier long métrage, Hafsia Herzi nous offre le portrait éblouissant d’une jeune femme qui tente de se libérer d’un amour toxique, gangrené par l’infidélité de son petit ami. Une réussite.
Perdrix déploie les ailes de la comédie romantique burlesque avec grâce, en imposant d’emblée son style rafraîchissant et sensible qui revigore la screwball comedy à la française à travers des histoires d’amour au cœur des Vosges.
Fatih Akin s’empare de l’histoire de Fritz Honka, tueur en série à Hambourg au début des années 70, pour en faire une farce horrifique qui n’hésite jamais à se vautrer dans l’outrance.
Dans Zombi Child, le réalisateur français Bertrand Bonello oppose une réflexion sur l’Histoire, un retour aux origines et un sinueux parcours sur la transmission de la liberté.
Après Okja, Bong Joon-ho avait fait état de sa fatigue quant aux grosses productions américaines, et appelé de ses vœux un retour au pays natal pour un film plus modeste. En découle Parasite, un de ses meilleurs films, qui donne au concept de modestie une coloration bien réjouissante.
Après le western, le samouraï et les vampires, Jim Jarmusch revisite un nouveau mythe populaire (le mort-vivant) avec sa nonchalance habituelle, mais se plante en beauté.