
« Black Dog » de Hu Guan : Chienne de vie
Porté par un réel talent de metteur en scène, Black Dog chronique (une fois de plus) le miracle économique chinois vu depuis le pays profond. Il finit hélas par s’enfermer dans un symbolisme à la truelle.
Porté par un réel talent de metteur en scène, Black Dog chronique (une fois de plus) le miracle économique chinois vu depuis le pays profond. Il finit hélas par s’enfermer dans un symbolisme à la truelle.
Bien que trop long, L’Invasion, disponible sur Arte, voit Sergei Loznitsa montrer la détermination des Ukrainiens par temps de guerre au travers du quotidien le plus banal. Sans pour autant taire certaines dérives accomplies au nom de la lutte contre la Russie.
Comme son titre l’indique, « Eephus, le dernier tour de piste », raconte un dernier match de baseball sur un terrain en démolition. Le film de Carson Lund ne se trouve hélas qu’à l’approche de la fin.
Projet louable dans son envie de briser les routines d’un certain cinéma social anglais, Bird, film marquant le retour d’Andrea Arnold à la fiction, tente beaucoup mais rate trop de choses pour convaincre.
Prix de la mise en scène cannois mérité, Grand Tour rappelle que Miguel Gomes est un cinéaste aussi doué qu’incapable de réussir (pour le moment ?) un film d’un bout à l’autre.
Dans son choral Noël à Miller’s Point, Tyler Taormina narre un réveillon de Noël d’une famille nombreuse en forme de fin d’époque. Si le film a un beau point d’arrivée, la route prise pour l’atteindre ne convainc pas totalement.
Dans ses meilleurs moments, Anora est un film d’auteur à la newyorkaise pas très original mais enlevé. Il est hélas aussi laborieux dans son décollage que poussif dans sa conclusion.
Il s’en passe des choses dans les bois de l’Aveyron, et le désir y pousse comme de vigoureux champignons : le dernier film d’Alain Guiraudie pourra réjouir les uns et hérisser les autres, son cinéma faisant ici le grand équilibre entre burlesque et polar, entre le crime et l’amour.
Avec All We Imagine As Light, Payal Kapadia livre un premier long de fiction sous influences pas totalement digérées et se distinguant difficilement d’un type de cinéma trop vu en festival.
Projet de toute une vie très mal accueilli sur la Croisette, Megalopolis compense ses faiblesses d’écriture scénaristique par la volonté toujours vivace d’expérimentation formelle de Francis Ford Coppola.