Rétrospective Hayao Miyazaki : 9. Le Château Ambulant (2004)
Arrivant après une paire de chefs d’œuvre, Le Château Ambulant largue encore plus les amarres du réel, sans abandonner le tableau miyazakien de l’horreur de la guerre.
Arrivant après une paire de chefs d’œuvre, Le Château Ambulant largue encore plus les amarres du réel, sans abandonner le tableau miyazakien de l’horreur de la guerre.
Sorti de façon très limitée en France, Look Back est un film japonais d’animation en forme de beau récit d’une amitié basée sur la création artistique. Une réussite disposant désormais de sa session de rattrapage VOD grâce à Prime…
Il est des films qui brutalisent nos âmes d’enfants. D’autres qui s’amusent de nos notions du bien et du mal. D’autres, encore, qui impactent durablement nos sensibilités, comme si leur visionnage avait fait de nous une personne différente. Notre sujet du jour fait tout cela à la fois.
En 1997, Miyazaki atteint un Everest cinématographique tout en trustant les sommets du Box Office japonais avec Princesse Mononoké.
« When pigs fly » disent les anglophones pour caractériser l’impossible : Miyazaki, pourtant, a réussi avec Porco Rosso à faire voler un cochon, et a réalisé du coup ce que certains considèrent comme son plus beau film…
Totoro est à peine terminé quand Miyazaki se plonge dans un nouveau projet, adapté d’un roman jeunesse paru en 1985. Le succès sera au rendez-vous, solidifiant la filmographie d’un réalisateur passionné par la liberté, l’indépendance et la poursuite du bonheur.
1988 est une année faste pour le Studio Ghibli, qui produit et sort deux extraordinaires chez d’œuvre, très différents, le doux Mon voisin Totoro de Hayao Miyazaki et le déchirant Tombeau des lucioles de son ami Isao Takahata.
Puisant largement dans la culture occidentale, Miyazaki réalise avec son 3ème film, le Château dans le Ciel, une œuvre profondément originale, n’obéissant qu’à ses propres règles, établissant une sorte de prose poétique qui allie intelligence, vitesse et beauté…
Nausicaä de la Vallée du Vent, même s’il n’atteint pas la grandeur des chefs d’œuvre postérieurs de Hayao Miyazaki, est un film essentiel, tant par la vigueur de ses thèmes que par les leçons que le maître en tirera pour la suite de son travail.
La filmographie de Miyazaki débute en demi-teinte avec Le château de Cagliostro, qui ressemble aujourd’hui un peu au tout-venant de l’animé, mais laisse néanmoins transparaître quelques obsessions de l’auteur qui définiront son œuvre future.