« La mélancolie » de Takuya Katô : glamping, politesse et ennui…
La mélancolie est un film formellement remarquable qui s’avère quand même peu passionnant. Et qui pose un véritable problème à tout amateur du cinéma nippon.
La mélancolie est un film formellement remarquable qui s’avère quand même peu passionnant. Et qui pose un véritable problème à tout amateur du cinéma nippon.
A partir du modèle idéal que constitue Un jour sans fin, souvent imité, jamais égalé, Takebayashi prend avec son Comme un lundi le risque de quitter le domaine de la comédie pour aller vers une réflexion sur le sens de la vie, particulièrement au travail.
Le Mal n’existe pas est à la fois le film du virage de Ryūsuke Hamaguchi vers un cinéma plus visuel et un film qui tombe en partie à plat en tant que satire de la gentrification du Japon rural. Il confirme cependant l’importance du réalisateur dans le cinéma d’auteur actuel.
On ne connaît pas encore Kei Ishikawa en Occident mais son brillantissime A Man risque bien de changer la donne, de par la manière remarquable dont il s’inscrit dans une tradition du cinéma nippon classique tout en proposant une forme et des sujets totalement modernes.
« Godzilla Minus One » qui fait le buzz à travers toute la planète et qui sera un gros succès financier pour ses producteurs, est avant tout une belle leçon de savoir-faire cinématographique administrée à l’Occident.
Récompensé par un Prix du Jury à Cannes, l’Innocence est un film qui tranche sur l’ensemble de la filmographie de Kore-eda par l’importance de sa construction narrative, mais qui, finalement, retrouve miraculeusement la grâce de ses premiers films : une claque !
En rééditant le livre de Jean-Michel Frodon, Treize Ozu, les Cahiers du Cinéma rendent un inestimable service à tous les cinéphiles : il s’agit là d’une vision profondément originale de l’œuvre d’Ozu, peut-être le plus grand cinéaste japonais « classique ».
S’il n’est pas exempt de défauts qui le font ressembler au tout-venant de l’animation japonaise, le château solitaire dans le miroir réussit à s’en distinguer par son intelligence, sa force émotionnelle, et une formidable accélération finale.
Rendez-vous à Tokyo nous raconte l’histoire, assez banale, d’un couple, à travers une construction originale de la narration : il vaut mieux ne pas trop en savoir avant de voir le film. Voici donc une critique garantie « sans spoiler »…
Encore un nouveau film de de Kōji Fukada, après Harmonium, l’Infirmière, et Suis-moi, je te fuis / Fuis-moi, je te suis. Et encore une réussite de ce metteur en scène qui poursuit la geste du grand cinéma japonais !