
[Apple TV+] « La terre des femmes » : piquette catalane
A partir de prémisses séduisantes, voilà une co-production USA-Espagne d’une indigence rare. A éviter !
A partir de prémisses séduisantes, voilà une co-production USA-Espagne d’une indigence rare. A éviter !
Dans la veine d’Oranges sanguines, Les Pistolets en plastique réinterprète l’affaire Dupont de Ligonnès, en dénonçant avec loufoquerie mais non sans cruauté notre fascination pour les faits divers sanglants.
Avec La petite vadrouille, Bruno Podalydès signe un petit film : il y entraîne sa bande habituelle de copains et quelques autres dans une croisière fluviale, prétexte à une réflexion à la loufoquerie peu convaincante sur le temps qui passe, l’amitié, et les rapports de classe.
Jérémie Sein nous raconte, sur le ton de la comédie, les petits tracas des athlètes au sein du village Olympique. Un premier film singulier, bien loin des comédies Made In France auxquelles on a droit toute l’année.
Sur le sujet désormais un peu usé des tournages catastrophiques, Fiasco ne convainc pas vraiment, du fait de nombreuses faiblesses d’écriture, mais fournit son lot d’idées – et de scènes – hilarantes.
Florent Bernard réussit, pour son premier film, à se hisser au niveau de ses comparses américains doués dans le domaine des comédies indépendantes. Son film aussi drôle que touchant parvient à nous émouvoir avec sincérité, une vraie réussite.
Il faut se pincer fort, très fort, pour croire que c’est Ethan Coen qui a réalisé Drive-away dolls, tant le film donne l’impression d’avoir été mis en scène avec les pieds. Que tout a l’air d’une mauvaise blague, que tout est laid, inconsistant et rarement drôle.
Ariane Louis-Seize signe une comédie mélancolique sur le passage à l’âge adulte en mode vampire qui, si elle réserve peu de surprises et de variations quant à son déroulement teen-moviesque, tire sa force principale des belles interprétations de Sara Montpetit et Félix-Antoine Bénard.
Dans la peau de Blanche Houellebecq est-il réellement un film, ou simplement un foutage de gueule improvisé par une équipe en plein délire ? Ça se discute, mais on a aussi le droit d’en tirer du plaisir !
Bruno Dumont est de retour avec « L’Empire », un conte philosophique assez rudimentaire, dans la veine tragi-comique de P’tit Quinquin et Ma Loute, explorant à nouveau le thème de la question du bien et du mal.