Désormais privé de son complice Hubert, Zanzim décide de faire cavalier seul en racontant l’histoire d’un « homme-pouce » qui rétrécit. Et pour le coup, ce conte manque singulièrement… de corps. Entre grand et petit, ça donne du moyen…
De plus en plus, la gent féminine s’impose dans le neuvième art, et Mayalen Goust en fournit la preuve de fort belle manière avec ce conte au graphisme sublime et envoûtant, littéralement stupéfiant.
Avec ce conte magnifique dans sa forme, l’auteur turc Firat Yaşa dénonce avec virulence l’emprise des religions prônant dans un esprit conquérant leurs vérités de pacotille, au détriment des cycles naturels. Percutant, magique et envoûtant.
Ce flamboyant diptyque coloré — et haut en couleurs — nous mène dans les pas d’un groupe de pèlerins bien particuliers sur le chemin de Jérusalem : tous sont des fantômes ! Bien plus que la narration, c’est le graphisme prodigieux d’Alexander Utkin qui est remarquable.
À vaincre sans péril, on sauve parfois les meubles. Peter Pan & Wendy se révèle non seulement regardable, mais aussi émaillé de quelques idées judicieuses. Ça n’a l’air de rien mais, chez Disney, la barre est si basse qu’on avait fini par oublier qu’elle existait.
Pourquoi les plus belles histoires d’amour sont-elles toujours les plus tragiques ? Le célèbre conte oriental de Majnoun et Leïla est ici transcendé graphiquement avec brio par Yann Damezin, mais également reformulé avec une audace narrative pour le moins inattendue.
Last but not least, cette énième adaptation de Pinocchio en long-métrage pourrait bien être la plus importante depuis longtemps, ainsi qu’un cadeau de Noël rêvé par un cinéaste dont la hotte renferme toujours de réjouissantes surprises.
George Miller nous revient avec Trois Mille Ans à t’attendre, ambitieux projet co-écrit avec sa fille Augusta Gore et porté par un fabuleux duo d’acteurs. Une surprise ? Dans un sens, oui. Mais pas totalement.
Avec cet ultime opus, Bertrand Gatignol et feu Hubert Boulard concluent en beauté leur prodigieuse saga de dark-fantasy, tout en décochant une flèche cinglante au modèle patriarcal autoritaire.
Excellente surprise de cette fin d’année, ce conte victorien allie avec brio réflexion philosophique et merveilleux tout en réactivant notre âme d’enfant, ce joyau que bien souvent nous avons égaré en grandissant…