Tous les albums de Bowie : 22. Scary Monsters… and Super Creeps (1980)
La légende n’a pas tort : c’est avec Scary Monsters… and Super Creeps que Bowie referme avec panache sa période musicale la plus inspirée !
La légende n’a pas tort : c’est avec Scary Monsters… and Super Creeps que Bowie referme avec panache sa période musicale la plus inspirée !
Lodger est-il l’un des albums les plus sous-estimés de Bowie, ou bien l’un des plus faibles qu’il ait créé au cours des années 70 ? La question divise, mais il est vrai que c’est toujours, près de 45 ans plus tard, l’un des disques mal-aimés de ses « golden years »…
Décidément encore fâché avec le concept d’album live, Bowie publie encore une fois en 1978 une illustration peu engageante de sa tournée Isolar II, Stage. Mais que s’est-il donc passé ?
En 1977, rien ne peut aller mal pour Bowie, qui marche littéralement sur l’eau. Il peut même se permettre d’enregistrer une version de Pierre et le Loup comme cadeau de Noël pour son fils, et… ça marche !
Sa chanson éponyme est devenue un hymne universel gravé dans le marbre, mais « Heroes » n’est pas un album dont les détails sont très connus. À l’image de sa pochette, le jalon central de la trilogie européenne recèle autant d’ombre que de lumière.
En 1976, la quête de sobriété de Bowie le mène vers Berlin, alors capitale mondiale du trafic d’héroïne, en compagnie d’Iggy Pop, capitale humaine de la même substance. Cette situation pour le moins volatile donnera naissance à Low, un chef-d’œuvre de prise de risque.
Bénéficiant d’une formidable réputation alors qu’il n’était qu’un bootleg introuvable, le Live at Nassau Coliseum n’a, pour une fois, pas déçu lors de sa sortie officielle, avec un excellent retravail du son. Le chef d’œuvre live de Bowie ?
1976. À Los Angeles, Bowie tutoie la Faucheuse en lui donnant de grands coups de coudes dans les côtes. Il fallait bien un chef-d’œuvre pour rentabiliser tout ça : ce sera Station to Station !
Young Americans est un album-clé dans la discographie de Bowie, celui où il bascule totalement vers la soul music et le funk qui vont durablement imprégner sa musique à venir. Mais c’est aussi un album régulièrement sous-estimé, presque mal aimé…
Paru à l’occasion du Disquaire Day de 2020, I’m Only Dancing est un petit bijou : enregistré en 1974 lors de la seconde partie de la tournée US de Bowie, il diffère radicalement du pauvre David Live, et montre magnifiquement que la mutation « blue eyed soul » de la star est désormais complète.