Premier album live de Bowie lorsqu’il sortit en 1974, David Live fut une terrible déception, et, même amélioré lors de rééditions ultérieures, reste un témoignage saisissant de l’état (physique, mental) désastreux de Bowie, et de l’impasse artistique dans laquelle il se trouvait alors.
Un an après le Rock ‘n’ Roll Suicide et dix ans avant la prophétie Orwellienne, 1974 sera pour Bowie l’année du Toutou. Au pluriel et en diamant, pour la peine. Le meilleur ami de l’homme, taillé dans le meilleur ami de la femme ? Et pourquoi pas ?
Emballé dans une pochette iconique se dissimule le premier album « problématique » de la discographie de Bowie : le glam rock de Bowie sonne creux, artificiel, les chansons reprises ici ont perdu leur âme. Mais c’est exactement là le concept de Pin Ups…
Rappel des faits : C’est à Londres, le mardi 3 juillet 1973, que fut assassiné Ziggy Stardust, prophète intersidéral des Spiders From Mars. Cinquante ans plus tard, l’identité de l’assassin continue d’alimenter les rumeurs les plus folles.
Le cousin ricain de Ziggy, officiellement semi-centenaire en 2023, est de ceux qui surprennent sans crier gare. La marque des œuvres puissantes, durables et fières de l’être.
Ceux qui eurent la chance de voir Ziggy Stardust sur scène durant la longue tournée que Bowie et ses Spiders from Mars effectuèrent entre janvier 1972 et juillet 1973 en parlent comme l’un des événements les plus saisissants de l’histoire du Rock’n’Roll…
Et puis Ziggy débarqua de Mars, et la Grande-Bretagne, plus quelques autres nations, basculèrent dans la Bowiemania. « Wham, Bam, Thank You, Ma’am! »…
Penchons-nous aujourd’hui sur Bowie at the Beeb, une compilation irrégulière mais passionnante des enregistrements de Bowie pour la BBC : un double album qui offre une vue très édifiante sur le parcours du futur Ziggy de 1968 à 1972…
Tout le monde – ou presque, – adore Hunky Dory, alors que Bowie n’a pas encore acquis la maîtrise dont il fera preuve seulement quelques mois plus tard. Pourquoi ? Tentative de réponse.
Premier album de la période « classique » de Bowie, The Man Who Sold The World est l’une de ses œuvres les plus singulières, en particulier parce qu’elle fut créée de manière collaborative avec Ronson et Visconti.