Angoulême 2023 : un palmarès en couleurs
La 50e édition du Festival a pris fin sur une note colorée, avec l’attribution du fauve suprême à l’ouvrage remarqué de Martin Panchaud, La Couleur des choses.
La 50e édition du Festival a pris fin sur une note colorée, avec l’attribution du fauve suprême à l’ouvrage remarqué de Martin Panchaud, La Couleur des choses.
Marc-Antoine Mathieu vient prouver une nouvelle fois sa singularité totale dans le monde du neuvième art. Avec cette œuvre « au noir », il nous offre une vision métaphysico-poétique vertigineuse où la philosophie dialogue avec les technosciences.
Grosse réussite risquant de figurer très haut dans le top des meilleurs albums du Donjon, Larmes et Brouillard voit le talent graphique énorme de Boulet mis au service d’une histoire à la force émotionnelle inédite. Un petit chef d’œuvre ?
Pour les lecteurs assidus de cette série hors normes, ce tome 3 ne sera certainement pas une mauvaise nouvelle ! Lehman et Peeters sont définitivement à la pointe du genre franco-belge et le prouvent ici avec brio.
L’Histoire est écrite par les vainqueurs et les riches. Avec Retour à l’Éden, Paco Roca livre une très belle et très touchante biographie de sa mère, une femme pauvre.
Pourquoi donc cette monnaie hystérise-t-elle les États et le débat public ? Si vous ne cessez d’entendre parler des bitcoins sans oser avouer en public votre totale ignorance du sujet, ce livre est fait pour vous.
Avez-vous déjà ri et vomi en même temps ? Cette BD-docu vous donnera peut-être l’occasion d’en faire l’expérience, mais son but est avant tout de nous faire savoir comment les partis utilisent l’argent public, et peut-être de diagnostiquer le mal pour mieux le traiter.
Quelque part ailleurs est certainement le tome du Donjon le plus original… de tous ? Mais est-ce vraiment un bien ? Car si l’on s’amuse beaucoup devant cette histoire d’avocats et de morts bien vivants, est-on réellement encore dans le Donjon ?
Sous Louis XIV, on ne rigolait pas avec la fertilité et on savait aussi se rincer l’œil ! Les auteurs nous proposent ici une farce truculente sur une coutume incroyable, aussi obscène qu’humiliante et heureusement révolue : le « Congrès » !
Célestin Freinet, dont on a donné le nom à une méthode d’enseignement est sans doute l’instituteur qui a le plus révolutionné les enseignements à l’école élémentaire au cours du siècle dernier. Sophie Tardy-Joubert et Aleksi Cavaillez reviennent sur son histoire et son parcours.